La criminalité environnementale se porte bien désormais en République démocratique du Congo. Laquelle renferme des crimes fauniques et floristiques. Et la Société civile environnementale de la RD Congo, à travers les Ong CODELT et OCEAN, condamnait en septembre 2019, les derniers cas flagrants sur l’affaire de la saisie au Vietnam, Turquie et Singapour, des trophées des espèces fauniques menacées d’extinction, notamment 21 tonnes de pointes d’ivoires d’éléphants et 17 tonnes d’écailles des pangolins en provenance de la RDC.
Sur base de cette réaction, elle a plaidé pour la mise en place d’une juridiction spécialisée pour les crimes environnementaux, ainsi qu’une unité de la Police spécialisée sur la criminalité environnementale. Dans le même cadre, la Société civile environnementale de la RDC a également recommandé au Gouvernement de la République d’opérationnaliser le Corps pour la protection des parcs nationaux et réserves apparentées (CorPPN).
Aussi, que le Ministère de la Défense et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) s’impliquent activement dans la lutte contre la criminalité faunique. Il en est de même pour la justice militaire, qui selon la société civile environnementale, ne doit pas se limiter à sanctionner la détention d’armes et munitions, mais aussi les incriminations en matière environnementale en général, et faunique en particulier.
La Société civile environnementale a aussi, par la même occasion, recommandé la création d’une commission de répression des crimes fauniques et floristiques. Laquelle devra être composée des services techniques, regroupant des magistrats civils et militaires, les officiers de police judiciaire (OPJ) de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et les agents de police judiciaire de la PNC, afin d’éviter des situations de trafic d’influence.
Les Ong environnementales congolaises demandent aussi que soit envisagé des conditions d’une solution politique pour briser l’emprise des groupes armés dans les parcs nationaux et autres aires protégées. Car, affirment-elles, “A ce jour, les zones sous contrôle de ces groupes armés sont gérées comme des états dans un état“.
Elles recommandent aussi le renforcement de la collaboration entre l’ICCN et les autres services étatiques concernés (ANR, DGDA, OCC, CENAREF, PNC, etc.), dans la lutte contre la criminalité faunique. Enfin, elles veulent que la lutte contre le braconnage et le trafic illicite de faune et flore sauvages, soit alignée parmi les priorités du Gouvernement de la République, ” et par conséquent, allouer à l’ICCN un budget conséquent pour lui permettre d’assurer la conservation in situ et de bien lutter contre le braconnage et le trafic illicite des espèces protégées “.
Toutes ces recommandations ont été formulées en septembre dernier par la Société civile environnementale de la RDC. Aujourd’hui, plus de quatre mois après, DeskNature n’a pas encore de feed-back de la suite réservée à ces recommandations.
Bokulaka Baende
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