L’ONG Greenpeace Afrique se joint à l’appel à la libération immédiate et sans condition des 5 leaders de la communauté Yalifombo lancé par le Mouvement Mondial pour le Forêts Tropicales. Les leaders de cette communauté autochtone sont accusés dans un conflit foncier les opposant à la firme de plantation et huilerie Forenia PHC.
Greenpeace Afrique, qui avait déjà alerté les violations des droits de l’homme dans cette affaire, dénonce aussi les conditions “inhumaines” dans lesquelles les 5 leaders sont détenus.
” Se soulever contre l’accaparement des terres et défendre les intérêts des communautés est un droit fondamental de tous et un impératif de survie pour les victimes de Forenia (…) Greenpeace Afrique, ensemble avec d’autres organisations demandent leur libération et l’abandon de poursuites “, a déclaré Dr. Raoul Monsembula, Coordonnateur régional Afrique centrale pour Greenpeace Afrique.
Et de souligner ” ce sont des criminels environnementaux qui méritent d’être derrière les barreaux et non ceux qui se lèvent pour se défendre contre l’injustice “.
A l’origine de ce conflit, la communauté Yalifombo affirme que les terres occupées par la plantation Lokutu de Forenia PHC leur ont été volées par l’administration coloniale belge au début du XXème siècle pour être transmises à la société britannique Lever Brothers, qui a ensuite rejoint la Margarine unie néerlandaise pour former Unilever. Cette dernière a vendu les plantations à Forenia PHC en 2009. Depuis, la communauté Yalifombo accuse cette société d’occuper illégalement ses terres.
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