Malgré la fragilité des zones humides du bassin du Congo, elles jouent néanmoins un rôle majeur dans la régulation du climat mondial. La République démocratique du Congo doit jouer un rôle de monopole dans la transition écologique qui doit se baser sur la viabilité des écosystèmes humides.
L’avenir même de l’humanité en dépend, car on y trouve des tourbières d’importance mondiale qui jouent le grand rôle de séquestration de carbone. Des grands puits de séquestration des carbones se trouvent donc dans le bassin du Congo.
Découvertes il y a moins de trois ans, en 2017, les tourbières du bassin du Congo restent un mystère. Comment elles se sont formées, et pourquoi, les scientifiques n’ont pas encore élucidé tous les secrets.
Mais, il est important qu’elles soient protégées, qu’elles ne soient pas détruites. La zone tourbière est un écosystème stable où il n’y a presque pas d’activité humaine.
Si l’énorme réserve de carbone présente en RDC venait à être libérée, ce serait l’équivalent de 3 ans d’émission mondiale de CO2. Pour stocker le CO2, les sols doivent rester, ne pas modifier le drainage, le flux des cours d’eau, ni la végétation.
Pendant des siècles, les autochtones ont su préserver les sols et la forêt du Congo, 2ème plus grande forêt tropicale au monde. « Il faut payer les services rendus par la forêt et les services rendus par les autochtones qui protègent cette forêt qui séquestre le carbone », a plaidé un activiste de l’environnement.
Malheureusement, l’exploitation abusive de la forêt va dans le sens contraire de cet objectif.
Bokulaka Baende
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