La gestion de la Réserve naturelle de Tumba-Lediima (RTL) située dans les provinces de Maï-Ndombe et de l’Equateur, est confrontée à d’énormes défis de conservation. Principalement, la superposition des concessions sur cette aire protégée, à côté de plusieurs autres difficultés rencontrées. Et l’Etat congolais a le devoir de trouver des solutions durables à cette problématique.
Alors que la Communauté internationale se mobilise pour trouver des solutions par rapport à la problématique du changement climatique, et dans le cadre des contributions exigées au Etats parties, chaque pays est tenu de présenter une contribution au niveau national qui vise à la fois d’atténuer les émissions de gaz à effet de serre, en prévoyant de faire évoluer l’économie et à adapter les conditions de vie de ses populations aux changements climatiques effectifs ou anticipatifs.
Pour la Rdc, la prise en compte de la composante « Aires protégées », ses forêts d’exploitation et tous ses divers projets de foresterie communautaire constituent une part significative de sa contribution à la réduction/atténuation des émissions du gaz à effets de serre. Car la protection des aires protégées de la RDC et des forêts congolaises en général contre divers facteurs de dégradation est une stratégie par excellence au changement climatique, indiquent des experts.
Cependant, il y a la problématique de gestion du réseau des aires protégées de la Rdc et des menaces et pressions directes ou indirectes dont celles-ci font l’objet. C’est le cas des différents problèmes auxquels est confronté la Réserve naturelle de Tumba-Lediima (RTL), outre les pressions récurrentes à l’exploitation et aux divers facteurs anthropiques.
Lesquels problèmes ont contribué à ralentir les fonctions principales de gestion en mettant ainsi la biodiversité au risque de dégradation. Entre autres, la superposition de la Réserve naturelle de Tumba-Lediima (RTL) avec les concessions forestières ; la non clarté du texte de création ; le manque de structure de gouvernance ; la faible implication des communautés riveraines à la gestion ; l’absence d’une stratégie d’harmonisation des interventions des divers acteurs au sein du paysage Lac Télé – Lac Tumba ; l’insuffisance de mobilisation financière pour asseoir une gestion adéquate ; etc.
A savoir, la Réserve naturelle de Tumba-Lediima (RTL) a été créée en décembre 2006, pour conserver les valeurs biologiques exceptionnelles, telles que les espèces emblématiques (bonobos, éléphants, etc.) et leurs habitats respectifs et d’autres valeurs spécifiques comme les zones humides et leurs formes et habitats caractéristiques. La réserve s’étend sur 767.800 hectares répartis sur trois territoires : Inongo (nouvelle province de Maï-Ndombe), Bikoro et Lukolela (province de l’Equateur).
De la mise en place d’un comité de suivi au niveau national
Il y a quelques années passées, une réunion s’est tenue à Kinshasa dans l’objectif de définir les stratégies efficaces pour créer les conditions favorables à la mise en place d’un système de gestion propice à la préservation de la biodiversité de de la RTL. A l’issue de laquelle, les parties prenantes se sont convenues, notamment, pour la mise en place d’un comité de suivi au niveau national pour continuer les réflexions sur les actions futures à mener dans l’espace Tumba-Lediima (RRN, ICCN, WWF, le Ministère et députés nationaux de la région concernée).
Signalons que cette réunion a connu la participation entre autres, des représentants de l’ICCN, du Ministère de l’Environnement et Développement durable et de la COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique centrale) ; des délégués de l’Ong internationale WWF, de l’Ong des peuples autochtones, de l’ex Réseau ressources naturelles (RRN) et d’autres organisations de la Société civile environnementale de la Rdc, et même des députés nationaux de Lukolela, Inongo et Bikoro, etc. Invités également à cette activité, la Fédération des industriels de bois (FIB) et les représentants des concessions forestières Sodefor et Soforma s’étaient absentés.
Bokulaka Baende
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