Comme annoncé, le ministre de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo a procédé ce mardi 04 mars 2020 à Kinshasa, à l’ouverture solennelle des travaux de l’atelier du lancement officiel du projet d’élaboration de la politique forestière nationale en République démocratique du Congo. Il sera question au cours de ces assises, de faire une synthèse d’une page max du contenu du document de la politique, en se référant à ses traits saillants qui permettront au lecteur d’en prédire et d’avoir une compréhension sur son contenu.
Dans son discours, le patron de l’Environnement en RDC a énuméré les trois principaux objectifs poursuivis dans cet atelier. Premièrement, informer et sensibiliser officiellement les parties prenantes au niveau national et provincial, sur l’engagement irréversible du Ministère de l’Environnement et Développement durable à produire dans les meilleurs délais et dans une approche participative, holistique et concerté, le document de la politique forestière nationale en RDC.
Le deuxième objectif est de susciter une prise de conscience collective et effective en vue d’un accompagnement et d’une prise en charge financière, logistique et matérielle du processus par le gouvernement de la République, au titre de sa contribution aux appuis des partenaires techniques et financiers. En troisième lieu, c’est de susciter l’intérêt des partenaires techniques et financiers en vue d’un accompagnement du processus et d’une mobilisation des moyens financiers pour combler le vide budgétaire actuellement observé pour faire aboutir ce processus.
Puis le ministre a relevé que cette politique forestière doit servir de boussole pour une bonne gestion. Pour Me Claude Nyamugabo, il est inconcevable qu’un pays qui détient plus de 60 % de la superficie du deuxième massif forestier tropical du monde et 155 millions d’hectares de forêts, ne puisse pas disposer d’une politique forestière nationale à l’instar d’autres pays avec lesquels il partage le massif.
D’où la pertinence d’une politique du secteur qui soit en harmonie avec celle sur la protection de l’environnement, du changement climatique, de l’agriculture, de l’industrie et commerce, pour contribuer aux stratégies de développement national, de l’économie ou de réduction de la pauvreté.
De son côté, le secrétaire général à l’Environnement et Développement durable, M. Benjamin Toirambe, a rappelé aux participants les dispositions pertinentes du Code forestier portant principalement sur l’élaboration de la politique forestière nationale. Il a aussi précisé que la thématique est significative d’une importance capitale pour le devenir du secteur forestier de de la Rd Congo.
Quant au représentant de la République fédérale d’Allemagne, il a exprimé l’attachement de son pays qui est d’une grande importance à la coopération bilatérale et multilatérale avec la République démocratique du Congo. Mais aussi, une coopération au développement qui bénéficie directement à la population à travers la Société civile.
Il a souligné par ailleurs que l’Union européenne compte orienter les coopérations internationales et leurs financements au projet visant à restaurer le fonds vert en vue de minimiser la destruction ou la dégradation.
Pour sa part, l’ambassadeur du Japon en République démocratique du Congo, M. Karube Hiroshi, a indiqué que « La grande forêt tropicale ici en RDC est l’un des trésors naturels les plus irremplaçables, non seulement pour les citoyens congolais mais aussi pour toute la création de la terre. Ce, afin de résoudre les problèmes mondiaux tels que le changement climatique et la conservation de la biodiversité. Cette forêt tropicale doit être gérée de la manière durable en reconnaissant pleinement son importance ».
Bokulaka Baende
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