Les Organisations de la Société civile de la République démocratique du Congo œuvrant dans le secteur de l’eau, ne sont pas encore favorables au projet de transfert des eaux congolaises (Transaqua). Tout en restant solidaires avec les populations tchadiennes qui subissent un grave problème de sécheresse, ces organisations estiment que, quel que soit la nature de ce projet, il y a nécessité de procéder d’abord à des bonnes études d’impact environnemental et social.
Puisque le projet consiste au transfèrement des eaux du fleuve Congo vers le lac Tchad, ces Ong pensent qu’il faudrait bien déterminer les aspects économiques, sans oublier le respect de la Constitution de la Rdc et de la Loi relative à l’eau.
Signalons que la Société civile s’était prononcée contre le développement de ce projet Transaqua depuis son idée initiale qui allait consister au transfert direct des eaux de la rivière Oubangui au lac Tchad par une grande canalisation. Elle avait trouvé à l’époque que le projet présentait beaucoup de menaces sur la biodiversité, la vie des populations riveraines, sécurité et la paix en Rdc. Et que le projet pouvait même avoir des conséquences économiques néfastes, avec des impacts négatifs, dont la pauvreté et la faim dans la région.
D’autant plus que la majorité de communautés autour de l’affluent Oubangui, ne vivent que de la pêche et de l’agriculture pratiquée le long de ce cours d’eau. La Société civile redoute aussi dans le cadre de ce projet, la violation des normes internationales et nationales. Entre autres, le principe de Dublin n°25, la Constitution de la Rdc en son article 566, les articles 517 et 538 de Loi n° 15/026 du 31 décembre 2015 relative à l’eau, etc.
Mais également, la Société civile avait constaté « avec regret » que la Rdc ne participe pas dans les discussions sur l’avenir du lac Tchad, malgré son statut de membre observateur de la CLBT. Elle avait aussi fustigé le silence observé dans le chef des autorités de la Rdc en rapport avec ledit projet.
Pour ce faire, les organisations de la Société civile se disent préoccupées sur la problématique des études d’impact environnemental et social, lesquelles devraient être menées avant toutes tentatives de mise en œuvre du projet Transaqua, en plus des réflexions intenses qui doivent être faites sur le changement climatique à travers l’exploitation des eaux congolaises.
Elles estiment également que les aspects économiques doivent être bien analysés pour que ce projet soit profitable à la nation congolaise.
Lepetit Baende
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