La République démocratique du Congo regorgent 62 % des forêts du Bassin du Congo (deuxième massif forestier tropical après l’Amazonie et représente un quart des forêts closes de la planète) s’est engagée résolument dans le processus de Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+), visant à limiter les émissions de gaz à effet de serres d’origine anthropique.
En effet, par le truchement de son Ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable, la République démocratique du Congo a bénéficié de l’appui du Japon pour connaître la diversité floristique et faunique et autres, dans toute l’ancienne province du Bandundu (démembrée à ce jour en provinces du Kwilu, Kwango et Mai-Ndombe), à travers l’Inventaire forestier national (IFN).
C’est ainsi que le « Projet de renforcement du système national de monitoring des ressources forestières pour la promotion de la gestion durable des forêts et REDD+ en Rdc » a été mis en œuvre pour une période de cinq ans, soit de juillet 2012 à mai 2017. Ce, dans le but d’assurer le suivi des ressources forestières de façon adéquate suivant le plan d’opération du Système d’inventaire des ressources forestières nationales (SIRFNa).
Ce projet financé à hauteur de 8 millions de dollars américains, a ciblé les nouvelles provinces du Kwango, Kwilu et Maï-Ndombe. La partie japonaise était représentée dans ce projet par JICA (l’Agence japonaise de coopération internationale) et la partie congolaise par la Direction des inventaires et aménagements forestiers (DIAF).
D’importants résultats ont été déjà obtenus grâce à ce projet. Notamment le renforcement des capacités des experts congolais impliqués dans la mise en œuvre du projet, entre autres en inventaire et monitoring forestier, en télédétection … ; le développement avancé des cartes forestières de base pour l’ex province du Bandundu ; le développement en commun par la DIAF et JAFTA (Japan forest technology association) des modalités, procédures et outils d’étude sur terrain pour dresser l’inventaire des ressources forestières nationales, etc.
Ces résultats, selon la JICA, ont constitué un motif d’encouragement et de synergie pour toutes les parties prenantes impliquées dans la protection de l’environnement et dans le développement de la base des données des ressources forestières nationales.
Un autre programme de préservation des forêts appuyé par le Japon
Et selon l’Ambassade du Japon en Rdc, hormis la coopération technique de la JICA sur l’Inventaire forestier national, le Japon avait également mis en place un programme de préservation des forêts en 2010, pour un montant de 100 millions de yens japonais. Il s’est agi plus précisément d’un don non remboursable destiné au Ministère de l’Environnement et aux trois bureaux de coordination respectivement celui du Bandundu, de Mbandaka et de Kisangani, à travers des fournitures et des équipements tels que des véhicules et la formation du personnel.
Une partie de ces équipements, notamment ceux en matière de télédétection, étaient également utilisés dans le cadre de cette coopération technique de la JICA.
Par ailleurs, les techniques d’analyses des données satellitaires étaient nécessaires non seulement pour l’inventaire forestier, mais aussi pour de nombreuses autres fins, notamment la gestion des catastrophes naturelles, l’agriculture et l’exploitation des ressources minières.
Lepetit Baende
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