Comme le 21 mars de chaque année, l’humanité célèbre ce samedi la Journée internationale des forêts (J.I.F). Des experts de l’environnement estiment que cette journée est capitale dans la sensibilisation de toute l’humanité en général, et de chaque peuple où qu’il se trouve dans la planète, à la gestion durable des forêts.
D’autant plus que cette sensibilisation est une solution incontestée face aux changements climatiques qui menacent les équilibres de l’écosystème. Et cette célébration concerne plus particulièrement le rôle que jouent les forêts pour assurer la respiration de la planète.
Toutes les institutions qui gèrent les écosystèmes de la République démocratique du Congo et sa biodiversité ne devraient pas passer sous silence cette journée si importante, car le pays devait initier des actions pour imposer sa vision au monde entier à cause de ses 122 millions d’hectares des forêts tropicales qui sont toutes primaires et qui séquestrent plus des carbones (déversés par les pays développés) que de d’autres types de Forêts.
Pour illustrer, les forêts congolaises séquestrent 202 tonnes de CO2 par hectare, alors que la moyenne mondiale est de 162 tonnes de CO2 l’hectare.
La préoccupation pour cette Journée internationale des forêts en RDC devrait être de rappeler à tous les Congolais que les forêts ne sont pas des ressources infinies, comme on peut le penser. Car, au Liban (Moyen-Orient) il y a quelques siècles seulement passés, il existait des forêts, mais actuellement ce sont des déserts qui ont remplacé ces forêts.
« Craignons que nos forêts ne disparaissent dans les années avenir, car le bassin du Congo dans son ensemble, connait une disparition de plus de 700.000 hectares dans une étude initiée par la FAO, il y a sept ans passés ; l’étude concernait un intervalle de dix ans. Changeons si nous ne voulons pas disparaitre », a prévenu un expert environnemental congolais, M. Alain Botoko.
Bokulaka Baende
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