La Loi de finances de l’exercice 2020 de la République démocratique du Congo prévoit un montant représentant 3,79 % des dépenses du budget général (évalué à 11 milliards de dollars américains), pour la lutte contre le changement climatique et création des conditions d’un développement durable. C’est le dixième pilier du programme du Gouvernement de la République présenté devant la représentation nationale par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Lequel programme s’articule autour de quinze (15) piliers-clés, regroupés en quatre grands secteurs : politique, défense et sécurité, économie et finances, reconstruction, social et culturel. Et dans ce dixième pilier qui porte sur la création des conditions d’un développement durable et contribution à la lutte contre le changement climatique, le Chef du Gouvernement a rassuré que son Gouvernement affiche deux principales ambitions.
D’une part, faire jouer la République démocratique du Congo tout son rôle dans les enjeux mondiaux relatifs à la lutte contre le changement climatique. Et d’autre part, mettre en place des politiques innovantes destinées à préserver en faveur des générations futures, les forêts, les cours d’eau, la faune ainsi que la flore.
Et parmi des actions envisagées pour ce pilier, le Chef de l’Exécutif national avait indiqué qu’il s’agit entre autres d’affirmer le leadership mondial et africain de la Rd Congo dans le domaine de l’eau et de la forêt ; et de penser l’avenir de la Rdc en termes de développement durable « qui se situera désormais à l’intersection entre l’économie, le social et l’écologie ».
Mais aussi d’évaluer les potentialités de la Rdc en biodiversité et veiller à leur équilibre ; de protéger la forêt et les tourbières présentes au centre du bassin du Congo et mener un plaidoyer au niveau international pour attirer le financement y afférent ; et de protéger les communautés locales en veillant à la bonne gestion des concessions forestières ainsi qu’au cadastre y relatif.
Il est également question de protéger les espèces animales et végétales en voie de disparition, et celles qui migrent dans les pays voisins.
L’agriculture pas suffisamment reluisante dans ce programme
A en croire le Premier ministre, ces quinze piliers de son programme découlent de l’examen sans complaisance, de la situation qui prévaut dans les principaux secteurs de la vie nationale. Et s’agissant de la diversification de l’économie, septième pilier de ce programme, a-t-il rassuré, le Gouvernement projette quelques actions.
Parmi lesquelles, la redynamisation de l’agriculture vivrière, industrielle et pérenne, la pêche et l’élevage ; la consolidation de la base industrielle en favorisant une plus large transformation locale des produits agricoles et miniers, l’implantation des parcs agro-industriels et des zones économiques spéciales ; le développement et la rentabilisation du tourisme…
« Ma conviction, confortée du reste par la vision du Chef de l’État, est que la principale richesse de notre pays, contrairement aux idées reçues, n’est ni le cobalt, ni l’or, ni le cuivre ni même le diamant, mais plutôt l’agriculture, source d’une véritable croissance économique inclusive. Ce secteur mérite donc toute notre attention en raison de son caractère intensif en main-d’œuvre ainsi que de sa capacité à contribuer efficacement à la lutte contre la pauvreté, laquelle est aujourd’hui aggravée par une véritable crise alimentaire et nutritionnelle, chose inconcevable dans un pays comme le nôtre ! », avait déclaré le Premier ministre Ilunga Ilunkamba devant des députés nationaux.
Lepetit Baende
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