Les députés nationaux et sdoivent-être des premiers acteurs impliqués dans la mise en œuvre des engagements pris par la République démocraau niveau international, dans la détermination des politiques sectorielles de développement sobre en carbone. D’autant plus que ces engagements pris par l’Etat congolais au niveau international, notamment l’Accord de Paris, doivent être transposés dans la législation nationale et qu’ils soient financés non seulement par les partenaires techniques et financiers, mais également pris en charge par des crédits budgétaires votés au Parlement.
Ainsi, les élus du peuple et les élus des élus sont appelés à jouer efficacement leur rôle de décideurs politiques pour ce faire. Et en tant que législateurs, ils se trouvent au cœur du dispositif de lutte contre les changements climatiques.
Non seulement que les deux chambres du Parlement sont bien placées pour exercer un droit de regard sur les mesures prises par le Gouvernement congolais pour lutter contre les changements climatiques à l’échelle nationale, mais également elles peuvent en outre exiger l’Exécutif national de rendre compte de ses actes ou de son inaction.
De surcroit, les parlementaires servent d’interface entre les électeurs, le Gouvernement et les décisions prises à l’échelle nationale et internationale. Et une des meilleures façons pour eux d’aider le peuple congolais à faire face aux effets néfastes des changements climatiques (inondations, sécheresse, érosions, etc.), c’est de voter un budget qui prend en compte les activités liées à l’éducation, la communication, ainsi qu’à l’adaptation et l’atténuation sur les changements climatiques.
En outre, les députés nationaux et les sénateurs devraient également s’impliquer sur les négociations internationales sur le climat, les attentes de la RDC et ses priorités. Ils doivent aussi comprendre le soutien du secteur privé au développement sobre en carbone de la RDC.
La RDC, une des solutions au réchauffement climatique
Aujourd’hui plus que jamais, les fondements mêmes des sociétés du monde, notamment la sécurité alimentaire et sanitaire surtout (avec la pandémie du Covid-19), ainsi que l’intégrité des écosystèmes sont fortement menacés. Car les gaz à effet de serre anthropiques ont enclenché un phénomène de réchauffement climatique qui concerne toute la planète et une hausse incontrôlable de la température qui entraine des vagues de chaleur catastrophiques, des sécheresses persistantes et des inondations sans précédent.
Les plus durement touchées sont les populations pauvres et vulnérables, parmi lesquelles la grande majorité de Congolais. Pourtant avec ses plus de 150 millions d’hectares de forêts, la République démocratique du Congo constitue une des solutions majeures à cette problématique planétaire de réchauffement climatique.
De ce fait, l’Etat congolais a signé et ratifié (via son Parlement) l’Accord de Paris sur le climat. Cet accord vise à renforcer la réponse globale à la menace du changement climatique, dans un contexte de développement durable et de lutte contre la pauvreté.
Donc, les pays signataires se sont convenus à contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. Et, en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°C par rapport aux mêmes niveaux préindustriels, étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques.
Les parties se sont également accordées à renforcer les capacités d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques et en promouvant la résilience à ces changements et un développement à faible émission de gaz à effet de serre, d’une manière qui ne menace pas la production alimentaire. Et aussi, à rendre les flux financiers compatibles avec un profil d’évolution vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques.
Toutefois, depuis 2012 la RDC s’est dotée de sa stratégie nationale REDD+, instrument visant à contribuer à l’atténuation du réchauffement climatique en réduisant les émissions provenant du déboisement et de la dégradation des forêts. Outre l’Accord de Paris, la RDC s’était également engagé à reboiser 8 millions d’hectares dans le cadre du Défi de Bonn.
Bokulaka Baende
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