Un rapport de l’agence d’enquête environnementale, l’OIA, publié au courant du troisième trimestre de l’année 2019, accable des entreprises chinoises accusées d’exploiter illégalement des bois des forêts du bassin du Congo, voir ainsi, causer des dommages au climat. L’agence affirme que son rapport est le résultat de quatre années de recherche à une grande partie sous couverture. Et les entreprises chinoises selon elle, auraient versé d’énormes pots de vin pour obtenir des droits d’exploitation forestière au Congo et au Gabon et d’éviter les impôts.
Selon ce rapport, les sociétés forestières chinoises se livrent à des pratiques illégales au Congo et au Gabon. L’agence d’enquête environnementale, l’OIA, indique que ses conclusions sont le résultat de quatre années de recherche essentiellement sous couverture. Elle dit qu’il y a un manque de règlementation dans ces pays qui pourtant, achètent les bois principalement en Chine, mais aussi aux Etats-Unis et dans les pays européens.
Toujours selon cette agence, les entreprises ont versé de milliers de dollars américains de pots de vin pour obtenir les droits d’exploitation et que les quotas d’exportation sont fréquemment violés. Elles auraient également mis en place des systèmes pour éviter de payer des millions d’impôts liés à l’exploitation forestière.
Le rapport de l’agence accuse également les sociétés forestières chinoises de surexploitation de milliers d’arbres y compris des espèces protégées. Interrogée par BBC-Afrique, Lisa Andy, conseillère principale en politique à l’OIA, a souligné que « La surexploitation de ces forêts signifie qu’il est très important de dire que les forêts du bassin du Congo sont en train de disparaitre rapidement. Ces entreprises s’efforcent de couper autant de Coumets que des bois. Ceci est la principale espèce d’arbre qu’elles exploitent. Et le chevauchement de leurs concessions avec les territoires clés de l’éléphant dans la forêt est également un point à souligner. Mais la surexploitation est importante, vraiment endommageante et dévastatrice pour ces forêts ».
Pour sa part, le président de SICOFOR, l’une des principales entreprises mentionnées dans le rapport, également contacté par la BBC, a rejeté les accusations de surexploitation des forêts et d’obtention illégale des permis d’exploitation.
BBC a rappelé qu’avant la publication du rapport, le ministre de l’Economie forestière du Congo avait ouvert une enquête sur ce qui a été appelé, « la mafia du bois ». Au Gabon, les autorités ont fait de même, et certains des agents chinois ont été arrêtés. Mais selon ce rapport, ces mesures ne vont pas assez loin pour mettre fin à ces pratiques.
Les forêts du bassin du Congo qui couvrent pratiquement l’Afrique centrale, constituent le deuxième poumon mondial sur le plan de la biodiversité, après les forêts de l’Amazonie au Brésil. Et la République démocratique du Congo est au cœur de ces forêts du bassin du Congo et possède à elle seule, plus de 62 % de leur superficie.
Les forêts du bassin du Congo sont essentielles pour les espèces menacées qui y vivent, de même que pour la planète. Car elles génèrent plus de trois quart des précipitations dans la région. Et environ 75 millions de personnes vivent dans les forêts du bassin du Congo ou en dépendent.
Les forêts gabonaises abritent près de 60 % des éléphants des forêts restantes d’Afrique. Ce qui signifie que lorsque la forêt est endommagée, cela affecte le climat.
Bokulaka Baende
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