Selon des spécialistes, la République démocratique du Congo doit absolument exploiter le gaz méthane contenu dans le lac Kivu à l’Est du pays, qui est une grande source d’énergie. Et cela, pour deux principales raisons.
La première, et facile à dégager, est d’ordre socioéconomique. Celle qui consiste à desservir ou améliorer, ou encore à renforcer en énergie électrique, les villes de Goma et Bukavu (principalement), respectivement chefs-lieux des provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu. Ce qui permettra de booster l’industrialisation du pays dans sa partie Est à travers cette région du grand Kivu.
Quant à la deuxième raison principale, qui s’avère plus contraignante, elle concerne essentiellement l’aspect environnemental. Pour ce faire, il sied de souligner que plus de deux millions d’âmes vivent autour du lac Kivu.
Et ces populations riveraines n’utilisent comme principale source d’énergie que du bois de chauffe et son charbon pour la cuisson, exerçant ainsi une forte pression sur les îlots des forêts encore existantes pendant cette période où les effets des changements climatiques sont très palpables partout à travers le monde.
De l’autre part, l’on ne cesse d’alerter l’opinion nationale et internationale sur les menaces qui pèsent sur les êtres vivants qui vivent autour du lac Kivu, vu la grande quantité du gaz qu’il renferme. Signalons qu’au sein de ce lac se trouvent emmagasiner plus de 57 milliards de mètres cubes du gaz méthane qui continue à s’accumuler au fond de l’eau.
A savoir, ce gaz méthane du lac Kivu est accompagné du dioxyde de carbone (C02) d’origine mantellique et qui peut s’échapper par l’effet d’un renversement du lac. L’échappement pourrait être donc provoqué par un séisme, un glissement de terrain en soulevant ce C02 liquide dans la surface. Or, le C02 liquide est une fois et demie plus lourd que l’air normal.
Cela est à l’origine des morts par asphyxie des troupeaux et des hommes. Selon la Société civile, cette réalité est déjà vécue, bien qu’à petite échelle, dans ce lac au niveau de Kabunu. Mais ce qu’il faut surtout éviter à tout prix, c’est ce qui est arrivé aux lacs Nyos (Lwi) en 1986 (1746 morts) et Monoun en 1984 (37 morts) au Cameroun et Dieng en 1974 (Indonésie).
Des études sur l’exploitation du gaz méthane du lac Kivu ont été déjà réalisées et conclues il y a plus de 10 ans aujourd’hui. Et l’Etat congolais avait même déjà lancé des appels d’offres. Et, il existe déjà une technologie d’extraction qui peut correctement séparer le gaz de l’eau, et produire de l’électricité.
Bokulaka Baende
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