Le Parc national de Kahuzi-Biega (Sud-Kivu) va accueillir les touristes en toute sécurité après la levée de l’état d’urgence sanitaire déclarée par le Chef de l’État congolais. Les autorités du Parc ont constaté la disparition de tous les groupes armés actifs dans cette aire protégée après l’arrestation du dernier leader du groupe Maï-maï Raïa Mutomboki, Chance Mihonya le 10 mai dernier.
Le Parc national Kahuzi-Biega annonce également que les éco-gardes travaillent d’arrache-pied pour s’assurer qu’il n’y a plus des semeurs d’insécurité.
“Aujourd’hui, le calme est revenu. Le parc se prépare déjà à accueillir les visiteurs dans des meilleures conditions, dès que le gouvernement va lever les mesures de confinement dues au covid-19. Les touristes viendront à nouveau admirer la riche diversité de Kahuzi-Biega, surtout le gorille des plaines de l’est, habitué à la présence humaine. Actuellement le parc est en train de procéder à l’habituation d’autres espèces, notamment les singes (cercopithèques et les colobes).”, annonce le site web du Parc.
Depuis des années, il sévit de tensions entre la population riveraines autochtones notamment pygmées et les administrateurs du Parc national de Kahuzi-Biega. Ce qui donne un bio-top pour les groupes armés qui s’y sont développés.
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) avait présenté fin janvier 2020 à Bukavu, au gouverneur du Sud-Kivu 8 miliciens dont le seigneur de guerre Jean-Marie Kasula qui opéraient dans le Parc National de Kahuzi Biega. Au cours de cette opération conjointe avec les écogardes, 7 armes ont été récupérées.
Auguy Mudiayi
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