Cinq écogardes ont été blessés ce mercredi 24 juin dans une nouvelle attaque contre leur position dans le parc national des Virunga (Nord-Kivu), dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
D’après Olivier Mukisya, du département de communication de l’ICCN au Nord-Kivu, l’attaque a eu lieu tôt le matin à Nyamilima, dans l’Est du territoire de Rutshuru. Il signale aussi que quatre des cinq blessés sont dans un état grave et viennent d’être transférés à Goma pour des soins.
«Une position de nos écogardes a été attaquée le matin à Nyamilima, dans le secteur-centre du parc. Les blessés se trouvent déjà à Goma depuis 11 heures. Parmi les cinq blessés, quatre sont dans un état grave», rapporte à ACTUALITE.CD Olivier Mukisya. Cette attaque intervient près de deux mois après celle ayant visé fin avril dernier un convoi de l’ICCN près de Rumangabo, toujours en plein de Parc des Virunga. Au cours de celle-ci, 12 écogardes et 4 civils avaient péri.
La limite du parc, l’enjeu ?
L’incident de ce mercredi est survenu à Nyamilima, une région où l’ICCN procède à la construction des clôtures électriques pour empêcher les violations de la limite du parc. Des travaux qui interviennent deux semaines après qu’un consensus a été trouvé avec les communautés au sujet de la délimitation de cette aire protégée. Ceci au terme d’une descente y effectuée par une commission provinciale instituée pour procéder à la démarcation participative des limites du parc des Virunga qui faisaient polémique. A l’ICCN, notre source redoute ainsi que la limite du parc puisse être l’enjeu de cet incident. Car l’attaque intervient deux semaines seulement après qu’un consensus soit trouvé avec les communautés locales.
«Il y a deux semaines, une commission provinciale a travaillé sur la démarcation avec toutes les parties prenantes notamment les chefs coutumiers, les terriens, la sécurité et l’ICCN. Maintenant cet incident intervient deux semaines après que les parties ont signé le PV acceptant les limites légales du parc», précise Olivier Mukisya.
Des sources concordantes dans la région soupçonnent plutôt des miliciens mai-mai qui contrôlent la zone d’être derrière cette nouvelle attaque.
Claude Sengeya
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