Une étude publiée mi-avril dernier dans Nature Communications affirme que l’économie mondiale pourrait voir des gains de 336.000 à 422.000 milliards de dollars américains en respectant les objectifs de 2°C ou 1,5°C respectivement, tel que l’exige l’Accord de Paris sur le climat. Et un équilibrage des pertes et des recettes nécessiterait des investissements entre 18.000 et 113.000 milliards dollars, dont plus de 90 % de la part des pays du G20.
Sans ces investissements, démontre un scientifique chinois et principal auteur de cette étude, les émissions de gaz à effet de serre ne peuvent être réduites, et les dommages climatiques auront une plus grande probabilité de se produire, entraînant d’immenses pertes économiques. « Si les pays sont conscients qu’ils vont encourir ces pertes s’ils ne réduisent pas leurs émissions, seront-ils plus rationnels dans leurs choix, renforçant leur réponse au changement climatique ? », s’interroge-t-il.
À contrario, démontre cette même étude, le non-respect des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat pourrait coûter à l’humanité jusqu’à 600.000 milliards de dollars américains d’ici la fin du siècle en cours. L’étude identifie les coûts tels que les dommages liés aux événements climatiques, ainsi que les investissements comme les technologies bas-carbone, pour évaluer les pertes ou gains théoriques pour l’économie mondiale selon différents scénarios.
D’après elle, si les contributions nationales actuelles n’étaient pas rehaussées, cela pourrait coûter entre 126.000 et 616.000 milliards de dollars aux Etats d’ici 2100. Pire, si les contributions nationales actuelles n’étaient pas appliquées, les pertes approcheraient les 800.000 milliards de dollars dans le pire des scénarios, soit entre 1,4 et 7,5 fois le PIB mondial actuel.
Signalons que l’Accord de Paris, signé en 2015, affiche l’objectif de contenir le réchauffement climatique « nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels » et si possible, à 1,5°C. Les pays s’engageant sur des « contributions nationales » à renouveler tous les cinq ans, qui vise un réchauffement limité à 2°C, voire 1,5°C d’ici la fin du siècle.
Selon des experts de l’ONU, les contributions nationales actuelles, qui devaient être révisées lors de la COP 26 en novembre à Glasgow, reportée pour cause de pandémie de Covid-19, placent la planète sur la trajectoire d’un réchauffement de 3°C à 4°C d’ici 2100. Sept pays ont à ce jour présenté une nouvelle contribution climatique nationale sans forcément en relever l’ambition. Ils représentent en outre 2,8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Voilà pourquoi, des chercheurs qui se sont penchés sur le coût de l’inaction climatique, estiment qu’il est donc urgent que les États relèvent leurs ambitions.
Bokulaka Baende
Le Vice-Premier ministre en charge de l'intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a procéd
Le Monkeypox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui a récemment attiré l'attention en raison de plusieurs cas
En République démocratique du Congo, le Président de la République Félix Tshisekedi a promulgué le 14 novembre dernier la loi p
La justice belge a condamné trois personnes à des peines allant jusqu’à 8 mois de prison ferme et à une amende allant jusqu’à 8 000€ pour avoir imp