Malgré sa riche biodiversité (5ème rang mondial et 2ème rang africain), la République démocratique du Congo (RDC) a un secteur touristique peu développé en raison de sa situation politico-sécuritaire fragile et de la faible mise en valeur de ses atouts (déficit infrastructurel et faiblesse des investissements). Ainsi donc, le secteur touristique congolais occupe la 35ème place du classement africain sur 38 pays.
Au cours de ces cinq dernières années, la contribution du tourisme au PIB du pays a été, en moyenne, de 0,65%. Les perspectives de développement de l’industrie se sont aussi rétrécies ces dernières années à cause de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, qui a sévit dans la partie Est du pays. Cet état des choses décourage fortement la curiosité des touristes.
La pandémie de la Covid-19 en amenant les décideurs à limiter les voyages, n’a fait que renforcer ce désintérêt, souligne une étude (analyse prospective et orientations de la riposte multisectorielle) du Gouvernement de la République, publiée en mai dernier dans l’objectif d’évaluer les impacts globaux et sectoriels (sanitaires et socioéconomiques) de la pandémie de la Covid-19 sur la société congolaise.
Et par rapport à ses effets actuels et probables, cette étude gouvernementale démontre que le secteur touristique embryonnaire de la RDC devra connaître une perte de vitesse, si minime soit-elle, la RDC étant l’un des pays africains les plus secoués par les effets de la Covid-19.
L’on rappelle que le Parc national des Virunga a fermé ses portes au 1er trimestre de cette année 2020 pour préserver les gorilles de la Covid-19.
Bokulaka Baende
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