Le parc national des Virunga annonce la réduction des attaques et Kidnappings sur la route nationale numero 2 au cours de ces 5 dernières années.
En réaction au rapport de l’ONG Human Right Watch sur l’insécurité au sein et dans les environs du parc, le parc national des Virunga dit avoir eu l’accompagnement des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la sécurisation des civils. Les cas recensés sont passés de 142 en 2015 à 5 en 2019.
“À ce titre, avec l’aide des FARDC, ils (les gardes, Ndlr) font la protection quotidienne des convois de véhicules sur la Route Nationale 2 (qui traverse le parc). Ce dispositif a permis une forte réduction des attaques et Kidnappings au cours de dernières années (142 en 2015 contre 5 en 2019). De façon régulière, pour apporter assistance aux civils dans le cadre de leurs activités de routine. Ce fut encore le cas le 3 juillet 2020 quand 16 otages furent libérés à proximité de Kasindi dans le secteur Nord du parc (…)”, souligne une dépêche du parc national des Virunga.
D’autre part, l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) pense que les aires protégées et les parcs nationaux de la RDC sont victimes d’un mauvais marketing de l’insécurité. Ce marketing, laissant toujours croire qu’il est dangereux de faire le tourisme en République démocratique du Congo suite à l’insécurité persistante dans les parcs nationaux et autres aires protégées.
Dans son rapport publié le mois dernier, Human Right Watch avait mentionné une centaine de kidnappings entre 2017 et 2020. L’ONG s’était arrêtée particulièrement sur le cas du groupement Bukoma (Rutshuru/Nord-Kivu) contrôlé en grande partie par le groupe rebelle rwandais RUD-Urunana.
Auguy Mudiayi
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