Ce mercredi 12 août 2020, le ministre congolais de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo a présidé par vidéoconférence, la 10ème session du comité de pilotage du Fonds national REDD (FONAREDD), en sa qualité de vice-président dudit comité. Durant trois heures, il y a eu diverses interventions, dont celles du ministre d’État, ministre des Ressources hydrauliques, des ministres de l’Agriculture et de l’Aménagement du Territoire, du représentant de la CAFI (initiative pour la forêt de l’Afrique centrale), du coordonnateur résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), et des représentant de la Norvège, de la Grande Bretagne et de la Société civile environnementale de la Rdc qui ont aussi pris part à cette importante session.
C’était une réunion axée essentiellement sur « le dialogue politique stratégique pour la mise en place d’un nouveau partenariat RDC-CAFI pour la période 2021-2030 ». Ainsi, cette session avait pour objectif d’accorder les violons afin de parvenir à un processus permettant la signature d’une nouvelle lettre d’intention avant la fin de l’année en cours, mais aussi d’échanger sur les options fondamentales devant guider les négociations du nouveau partenariat.
A cette occasion, le ministre Nyamugabo a affirmé que le Président de la République Félix Tshisekedi et son gouvernement ont placé le développement durable au centre de leurs stratégies de gouvernance, en vue d’une transition à long terme vers une économie verte. Les différents cadres stratégiques de gouvernance du pays évoquent abondamment cette problématique dans leurs axes d’intervention, notamment la vision du Chef de l’État, le plan stratégique national de développement ainsi que le programme du Gouvernement, a-t-il renchérit.
Le ministre a en outre salué l’ambition affirmée par les deux parties pour améliorer la deuxième phase du partenariat, tout en restant convaincu que les partenaires tiendront compte des besoins exprimés par la partie congolaise en rapport avec des financements conséquents au cours des 10 prochaines années. La Rdc souhaite que les interventions à venir s’alignent sur les priorités exprimées par les membres du Gouvernement quant aux financements plus conséquents, ceux à la taille du pays et à la hauteur du rôle de deuxième poumon de la planète que constitue la Rd Congo, a-t-il précisé.
Selon une dépêche de la cellule de communication du Ministère de l’Environnement, le Gouvernement de la RDC souhaite en outre l’extension des projets REDD aux autres provinces du pays ayant les mêmes besoins. Il faut rappeler que le gouvernement congolais demande le transfert de la responsabilité fiduciaire à la partie congolaise, indique cette source officielle. Une autre urgence est celle d’alléger des procédures pour que demain soit meilleur, ajoute-t-elle.
Aujourd’hui, martèle la même source, il ne suffit plus de se concentrer sur la déforestation et les provinces où les fronts de déforestation avancent, mais plutôt d’anticiper et se préparer pour que les investissements du FONAREDD aillent graduellement dans toutes les provinces. En vue de préserver la forêt pour le bien de l’humanité, note-t-on, il est nécessaire d’apporter un appui conséquent à la fonction de la forêt, à l’étendue des facteurs à adresser, ainsi qu’aux besoins de développement du pays.
Retenez que le comité de pilotage du FONAREDD est présidé par le ministre des Finances.
Bokulaka Baende
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