Les peuples autochtones vivant dans et autour des forêts du Bassin du Congo ont déjà obtenu de contrats de près de 70 concessions de forêts en République démocratique dans le cadre de la foresterie communautaire. C’est grâce aux efforts et accompagnement de la société civile nationale et internationale ainsi que d’autres organisations que ces communautés ont pu avoir leur titre.
Greenpeace Afrique a déjà aidé deux communautés, à Lokolama (Equateur) et à Lisala (Mongala).
Alors que les menaces qui pèsent sur les forêts tropicales humides du bassin du Congo augmentent, l’exploitation forestière industrielle reste le principal moteur opérationnel actuel de la dégradation des forêts, qui agit comme un précurseur de la déforestation/ conversion des forêts. Sur plus de 107 millions d’hectares de « forêts de production » potentielles réputées dans le bassin, 47 millions sont déjà alloués à la concession d’exploitation industrielle. La RDC est considérée comme la dernière « frontière » et motive les plans d’expansion.
“Depuis quelques années, donc depuis qu’on a eu le code forestier en 2002, qui est en fait le fruit des efforts réalisés par la Banque Mondiale et la société civile on a réussi à intégrer la possibilité pour les communautés d’obtenir des titres et documents officiels pour devenir propriétaires au même titre que les entreprises. Et c’est à peine 5 ans que les communautés se sont lancées à suivre les procédures pour obtenir ces documents-là. On a initié un projet de foresterie communautaire. Aujourd’hui, près de 70 concessions de forêts communautaires ont obtenu des contrats en RDC et Greenpeace a déjà aidé 2 communautés à l’obtenir et en aide une troisième.”, a expliqué Raoul Monsembula, Coordonnateur régionale de campagne forêt en Afrique centrale chez Greenpeace Afrique, lors d’un Webinaire avec les journalistes de ACTUALITE.CD.
Pour le moment, il ne s’agit pas d’une victoire pour les communautés car l’exploitation industrielle de la forêt en République démocratique du Congo continue. Et à ce jour, il n’y a pas de statistiques officielles fournies à ce propos des espaces dévastés.
Des scientifiques et autres organisations engagés dans le secteur pensent que les entreprises continuent de détenir encore plusieurs milliers d’hectares qu’elles exploitent sans tenir compte du respect des règles en la matière.
Auguy Mudiayi
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