Les experts de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) pensent qu’il est temps de diminuer les activités entraînant la perte de la biodiversité pour éviter et prévenir une nouvelle pandémie après le COVID-19.
Dans un rapport publié en octobre dernier, l’IPBES explique que la diminution de ces activités passe par la plus grande conservation des aires protégées et par des mesures réduisant l’exploitation non durable dans les régions riches en biodiversité. Cela permettra de réduire les contacts entre les animaux sauvages, le bétail et les êtres humains, et aidera à prévenir la propagation de nouvelles maladies.
« Ce sont les mêmes activités humaines qui sont à l’origine du changement climatique, de la perte de biodiversité et, de par leurs impacts sur notre environnement, du risque de pandémie. Les changements dans la manière dont nous utilisons les terres, l’expansion et l’intensification de l’agriculture, ainsi que le commerce, la production et la consommation non durables perturbent la nature et augmentent les contacts entre la faune sauvage, le bétail, les agents pathogènes et les êtres humains. C’est un chemin qui conduit droit aux pandémies. », a déclaré le Dr. Peter Daszak, président de EcoHealth Alliance et de l’atelier d’IPBES.
Et d’ajouter :
« Les preuves scientifiques conduisent à une conclusion encourageante (…) Nous avons la capacité croissante de prévenir les pandémies, mais la manière dont nous les abordons actuellement ignore largement cette capacité. Notre approche actuelle des pandémies stagne et consiste encore à essayer de contenir et de contrôler les maladies après qu’elles sont apparues, par le biais de vaccins et de thérapies. Pour nous échapper de l’ère des pandémies, nous devons, en plus de la réaction, nous concentrer sur la prévention ».
La République démocratique du Congo qui fait partie des pays membres de l’IPBES possède une plus grande partie des forêts tropicales d’Afrique centrale riches en biodiversité. Malheureusement, ces forêts sont exploités illégalement par des multinationales mais aussi les populations locales notamment pour la fabrication du charbon. Ce qui constitue un grand risque de contact entre les animaux et les hommes.
Auguy Mudiayi
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