Emily Maltman, Ambassadrice du Royaume-Uni en République démocratique du Congo, appelle les pays du monde entier notamment ceux du Bassin du Congo à se montrer plus ambitieux à la Conférence de Parties sur le Climat (COP26) à Glasgow (Écosse) l’année prochaine. C’était au cours des échanges avec les médias congolais ce jeudi 12 novembre 2020 à Kinshasa en prévision de ladite conférence.
La diplomate britannique, la question du climat est une question d’intérêt général. Elle estime que la République démocratique du Congo devra renouveller ses Contributions déterminées au niveau national.
“Le climat c’est quelque chose qui touche tout le monde. Il faudra que chaque pays et chaque citoyen joue son rôle. Nous appelons tous les pays d’être ambitieux que nous l’étions en 2015 à la COP21 et de voir comment nous pouvons comment nous pouvons avoir un impact sur terrain afin de réduire la température et les effets de changement climatique. Pour la RDC c’est important de renforcer sa Contribution Déterminée Nationale (CDN) pour la COP26 l’année prochaine. Il faut un plan national bien organisé avec l’implication des autres acteurs notamment la société civile, je suis convaincu que la RDC aura beaucoup plus de financement international pour appuyer les actions nationales.”, a expliqué Mme. Emily Maltman, Ambassadrice du Royaume-Uni en République démocratique du Congo.
Après la COP21, la République démocratique du Congo avait souscrit à réduire 17% de ses émissions de gaz d’ici 2030 pour un coût global de 21,64 milliards de dollars américains.
Le Royaume-Uni soutient également le programme Présidentiel de planter 1 milliard d’arbres d’ici 2023.
Deuxième poumon du monde, les forêts du bassin du Congo sont les moins subvention du monde. Elles ne captent que 1 % du financement mondial.
“Il est incompréhensible que les forêts du bassin du Congo, qui sont les mieux conservées au monde, ne captent que 1 % des financements disponibles. Il est impératif que toute l’architecture financière internationale, en ce compris le Fonds Monétaire international dans son rôle catalytique en matière de financement du développement, intègre davantage la donne environnementale dans son analyse des critères et défis macroéconomiques,liés à ses interventions dans les différents pays.”, avait plaidé Félix Tshisekedi, Président de la RDC devant le Conseil des Nations Unies en 2019.
Auguy Mudiayi
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