Dans l’actif de l’actuel ministre de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo, au courant de cette année 2020, il faudrait surtout souligner un point important en ce qu’il a sollicité et obtenu du Gouvernement de la République, le soutien pour l’application des mesures qu’il a préconisées par rapport à la situation de bois d’œuvre illégal dans différents ports fluviaux de Kinkole et aux îlots à l’Est de Kinshasa, résultant de l’exploitation forestière artisanale illicite. C’était en juin dernier.
Lesquelles mesures ont consisté à la fermeture de tous les ports illégaux et des ilots transformés en paradis pour le trafic illégal des bois. Aussi, à la saisie de toutes les grumes illégales trouvées sur le lieu, car leurs provenances n’étaient pas connues, ni leurs propriétaires. Et également à l’interdiction des activités des petites usines de transformation de bois et de toute activité de scierie proscrite par les lois congolaises, dans ces ports de Kinkole, car les résidus des bois polluent les eaux.
Pour le ministre Nyamugabo, le commerce illégal des bois dans les ports de Kinshasa figure parmi les problèmes urgents auxquels il veut remédier. Il a donc promis d’assainir ce secteur de l’exploitation du bois en RDC, et surtout de mettre un terme à ce qu’il qualifie de « criminalité forestière ».
Ce qui justifie sa descente sur terrain, le samedi 23 mai dernier, dans trois ports situés le long du fleuve Congo au niveau de la cité de Kinkole dans la commune de la N’Sele, à l’Est de la ville-province de Kinshasa, ainsi que des ilots environnants. De cette visite d’inspection improvisée, le ministre a pu constater une situation qui s’apparente à une véritable criminalité.
Il s’agit de la présence illégale des radeaux des grumes aux ports de Kinkole et aux îlots situés le long du fleuve Congo ; la présence effective des bois grumes illégaux saisis pour cause de retard de paiement des amendes transactionnelles ; la vente illégale de bois grumes au niveau des îlots sur le fleuve Congo; la multiplicité des services de l’Etat opérant au niveau des ports (14 au total) ; l’arrestation arbitraire des inspecteurs du Ministère de l’Environnement par d’autres services de l’Etat.
C’est ce qui a poussé au ministre Claude Nyamugabo à prendre ces mesures qui visent à garantir la gouvernance forestière en RDC ; à assurer la maîtrise du processus de traçabilité du bois artisanal et à veiller à la maximisation des recettes dues au Trésor public.
Du lancement de la campagne de lutte contre la déforestation
Et en marge de la Journée internationale de la forêt célébrée comme chaque année, le 21 mars 2020, le ministre de l’Environnement Claude Nyamugabo a lancé le 19 mars dernier la campagne de lutte contre la déforestation en République démocratique du Congo, à travers la « butanisation » (gaz domestique). C’était à l’issue d’une conférence de presse qu’il a animée au Jardin botanique de Kinshasa.
A cette occasion, le ministre a vanté les retombées positives de la « butanisation », donc les conséquences positives qu’entraine l’utilisation du gaz pétrole liquéfié, spécifiquement dans la protection des tourbières et des couverts forestiers. Pour lui, le projet de butanisation constitue une mesure palliative à la survie des forêts congolaises.
Il a par ailleurs expliqué que cet aspect des choses occupe les premières lignes des priorités annuelles du Ministère de l’Environnement et Développement durable.
De la désinfection des bâtiments pour cause de Coronavirus
Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus déclaré le 10 mars 2020 en RD Congo à partir de la ville de Kinshasa, le ministre de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo, avait lancé en début du mois d’avril dernier, à la suite du confinement de la commune de la Gombe, une vaste opération d’assainissement des bâtiments et espaces publics. Des ressources humaines et un important lot de matériels composé de pulvérisateurs, fumigènes et atomiseurs ont été mobilisés pour le besoin de la cause.
Le ministre a à cette occasion annoncé la reprise « urgente », par la Direction nationale d’assainissement (DNA), des activités de désinfection de la ville de Kinshasa. En effet, la Direction nationale de l’assainissement a été créée en 1980. C’est un service disposant d’un personnel spécialisé et du matériel de lutte anti-vectoriel, mais laissé à l’abandon faute de budget de fonctionnement.
Bokualaka Baende
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