Selon des spécialistes environnementalistes, la biodiversité d’aujourd’hui est l’héritage légué à l’humanité par des générations passées, il y a plus de trois milliards d’années. Elle constitue en même temps le potentiel d’évolution disponible pour l’avenir de la planète. Cependant, affirment-ils, en très peu de siècles, l’écosphère a perdu des espèces à un rythme sans commune mesure avec celui des extinctions naturelles, même en considérant les “crises évolutives” les plus marquantes.
Mais pour eux, l’inquiétude porte au-delà. Puisque dans les régions tropicales, les déforestations massives pourraient être la cause de pertes de biodiversité bien plus considérables, car bien d’espèces, notamment parmi les végétaux et les invertébrés, semblent étroitement localisées.
Toutefois, il y a manque d’informations précises, déplorent ces experts, d’autant que des quantités considérables d’espèces n’ont pas encore été répertoriées. Ils estiment que des espèces disparaissent certainement aujourd’hui, du fait des activités humaines, avant même d’avoir été découvertes et décrites par les scientifiques.
Selon eux, une très grande partie de la biodiversité mondiale se trouve dans les pays tropicaux “du Sud”. Ils soutiennent aussi que les pays du Nord exploitent cette biodiversité, en laquelle les pays du Sud voient des ressources susceptibles d’aider à leur développement, et dont ils souhaiteraient avoir la maîtrise.
Dans le même temps, c’est surtout dans les pays du Nord que des voix s’élèvent pour conserver la biodiversité “chez les autres”. Les pays du Sud ont alors beau jeu de souligner le rôle des pays du Nord dans l’érosion de la biodiversité, au Nord comme au Sud.
La composante de la diversité biologique élaborée par les hommes est sans commune mesure avec l’“érosion” de la biodiversité naturelle provoquée corrélativement par l’extension des espaces pâturés, cultivés et construits (induisant la disparition d’écosystèmes originels). Entre autres, par l’exploitation excessive de certaines espèces (aboutissant à leur éradication), par l’introduction dans certaines régions d’espèces sauvages ou domestiques éliminant des espèces indigènes, par l’empoisonnement progressif des milieux et des chaînes alimentaires.
D’un point de vue technique, la conservation durable de la biodiversité comprend deux objectifs complémentaires. Il s’agit tout d’abord de garantir aux systèmes écologiques la durabilité de leurs processus fonctionnels puis de conserver des potentialités maximales d’évolution. Ce qui implique d’assurer, pour un maximum d’espèces, le plus possible de diversité génétique.
Il faut pour cela entretenir la plus grande diversité possible de conditions abiotiques et biotiques d’existence, en favorisant notamment la diversité des interactions biotiques, condition nécessaire à la diversification des processus coévolutifs. On voit là toute l’importance, entre autres moyens, de la constitution de réseaux diversifiés de conservatoires du patrimoine naturel.
À ces deux objectifs s’en ajoute un troisième, dont la signification n’est pas nécessairement technique. Il concerne le problème, difficile, des espèces en risque d’extinction.
Bokulaka Baende
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