La première tour à flux de covariance des turbulences érigée dans le bassin du Congo et dénommée Congoflux, a été inaugurée le week-end dernier à Yangambi dans la province de la Tshopo. Plusieurs personnalités ont rehaussé de leur présence cette cérémonie, parmi lesquelles, le gouverneur de la province de la Tshopo, M. Louis-Marie Wale Lofungula ; le directeur du cabinet du ministre de la Recherche scientifique, M. Oscar Shetonde Mihigo ; l’ambassadeur de Belgique, Jo Indekeu ; ou l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean-Marc Châtaigner.
Selon le communiqué nous parvenu, toutes ces autorités ont unanimement salué l’initiative, du fait que les instruments installés sur cette structure remarquable permettront de mesurer notamment, les échanges de gaz à effet de serre entre l’atmosphère et la forêt.
A savoir, la vocation première de cette nouvelle installation dont sera d’appuyer la communauté scientifique congolaise et internationale dans l’étude de la contribution des forêts tropicales à l’atténuation du changement climatique. Elle devrait permettre de confirmer avec des données scientifiques tangibles le rôle essentiel des forêts du bassin du Congo dans l’équilibre climatique planétaire et l’urgence de les protéger.
Signalons aussi que cette tour Congoflux a été financée par la Belgique à travers une coopération déléguée à l’Union européenne. Les équipements de cette infrastructure, opérationnels depuis octobre 2020, révèlent déjà leurs premières données. Et elle a été construite, en partenariat avec l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomique (INERA), par l’Université de Gand (UGent), le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR), la société Resources & Synergies Development (R&SD) et l’École régionale postuniversitaire d’aménagement et de gestion intégrés des forêts tropicales (ERAIFT).
Le communiqué indique à cet effet que la tour Congoflux fait partie d’un effort plus vaste de l’Union européenne et de certains Etats membres, en particulier la Belgique, « afin que Yangambi devienne un pôle scientifique au service du bien-être durable des populations locales et de la biodiversité unique de la République démocratique du Congo ». Et il précise que cette action vise de manière globale le soutien de la recherche scientifique, la promotion de la conservation et la gestion durable des ressources naturelles ainsi que l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales vivant autour de la Réserve de biosphère de Yangambi.
Pour le directeur de l’INERA-Yangambi, Dr. Michel Lokonda, la tour constitue pour nous son institut, un atout majeur permettant de mesurer la capacité du bassin du Congo à absorber le carbone. « Ces données précieuses contribueront significativement aux futures élaborations en matière de politique publique adaptée en garantissant la valorisation, la protection et la bonne gestion de nos forêts », a-t-il soutenu.
De son côté, l’ambassadeur du Royaume de Belgique, M. Jo Indekeu, a souligné que son pays est ravi de soutenir et d’accompagner « cette réalisation si importante » pour la relance de l’activité scientifique à Yangambi. « La tour Congoflux place la République démocratique du Congo (RDC) à la pointe en matière de recherche afin de relever l’un des plus grands défis auquel nous sommes tous confrontés, le changement climatique », a déclaré le diplomate belge.
Bokulaka Baende
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