L’organisation Greenpeace Afrique a fait des nouvelles révélations accablantes dans l’affaire de vente “Illégale” des concessions forestières par le ministère congolais de l’environnement et Développement durable Claude Nyamugabo.
Dans un communiqué publié ce jeudi 11 février, Greenpeace Afrique révèle qu’en juin 2020 Claude Nyamugabo a attribué illégalement quatre concessions, couvrant 777 639 ha au Maï-Ndombe et Bas-Uele, à une entreprise congolaise, Groupe Services, au mépris du moratoire en cours en République démocratique du Congo.
Cette organisation internationale demande au procureur de la République de se saisir de cette et appelle le Président de la République Félix Tshisekedi à la vigilance dans la sélection des prochains membres du gouvernement.
« Le Président Félix Tshisekedi devrait être vigilant dans la constitution du nouveau gouvernement. Le choix de ses ministres et autres acteurs doit être méticuleux et cette charge étatique réservée aux personnes qui vont servir réellement l’intérêt de la nation », a déclaré Irène Wabiwa Betoko, chef de projet international pour la campagne forêt de Greenpeace Afrique.
Ces nouvelles révélations interviennent alors qu’une action en justice initiée par plusieurs organisations de la société civile est portée au Conseil d’État pour exiger l’annulation de vente de 9 autres concessions forestières par Claude Nyamugabo aux entreprises chinoises.
Ces ventes jugées illégales sont une menace contre les forêts du Bassin du Congo, deuxième poumon mondial dans la lutte contre le changement climatique.
A lire aussi :
Le Vice-Premier ministre en charge de l'intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a procéd
Le Monkeypox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui a récemment attiré l'attention en raison de plusieurs cas
En République démocratique du Congo, le Président de la République Félix Tshisekedi a promulgué le 14 novembre dernier la loi p
La justice belge a condamné trois personnes à des peines allant jusqu’à 8 mois de prison ferme et à une amende allant jusqu’à 8 000€ pour avoir imp