Le lancement du programme présidentiel « jardins scolaires, un milliard d’arbres à l’horizon 2023 » a été lancé lundi 15 février 2020 au Nord-Kivu par le ministre de l’environnement, Claude Nyamugabo, par la cité de Sake dans le territoire de Masisi. Il y était accompagné par le directeur général du fonds forestier national (FFN), Mr Honoré Mulumba et le gouverneur de province, Carly Kasivita. Sur 5 hectares à reboiser dans un premier temps sur toute l’étendue de la province, 1 800 arbres ont été plantés à Sake, rien que pour la journée de lundi.
« Ce projet doit réussir grâce à l’implication de toute la population. Nous sommes au Nord-Kivu aujourd’hui, dans le territoire de Masisi pour lutter contre les érosions que nous constatons ici. Nous avons sensibilisé notre population à ce qu’elle poursuive cela. Le fonds forestier national qui est l’établissement public en charge du reboisement va continuer à le faire. Pour aujourd’hui, nous allons planter 1 800 arbres ici. Nous comptons reboiser 5 hectares dans la province du Nord-Kivu dans un premier temps », a dit le ministre Claude Nyamugabo de l’environnement.
Ce projet est lancé au Nord-Kivu après l’étape de Kinshasa, du Lualaba et du Haut Katanga.
Ce programme présidentiel qui vise à lutter contre le réchauffement climatique et permettre aux congolais de respirer l’air pur est réalisé par le ministère de l’environnement avec le concours du fonds forestier national.
« Nous avons financé déjà ce projet d’aujourd’hui. Nous allons continuer à le faire dans les six postes quand nous verrons d’abord ce que vous allez faire avec les plantations d’aujourd’hui. Bref, nous sommes là pour accompagner la vision du Chef de l’État aux côtes du ministre de l’environnement et du gouverneur », a précisé Honoré Mulumba, Directeur général du FFN.
Le choix de la cité de Sake pour le lancement de ce projet n’est pas un fruit du hasard, ont expliqué les autorités locales. Cette cité a été victime en octobre 2020 des éboulements des terres et des inondations ayant causé plusieurs dégâts humains et matériels. Les autorités avaient avancé un bilan de 11 morts et des disparus.
« Permettez-moi d’abord de remercier le Chef de l’État qui était dans le territoire de Masisi à cause des effets du non-respect des normes relatives au climat. Nous avons perdu des vies humaines ici, mais aussi des habitations. Nous avions à l’époque commencé à sensibiliser la population pour qu’elle puisse continuer à planter les arbres. Le Chef de l’État porte l’intérêt à ce territoire. Il a envoyé le ministre de l’Environnement et Développement durable pour matérialiser la vision de voir la province du Nord-Kivu, spécialement le territoire de Masisi peut-être protégé contre les effets du climat », se réjouit le gouverneur Kasivita.
Nord-Kivu subit déjà les effets du changement climatique
Le 1er octobre dernier, au moins 11 morts et plusieurs disparus ainsi que des dégâts matériels importants ont été enregistrés après des pluies diluviennes qui se sont abattues au village Rutoboko, à 2 Km de Sake, en territoire de Masisi. Le Président de la République qui a séjourné à Goma quelques jours après s’était rendu à Sake pour compatir avec les victimes de cette calamité. Sur place, il avait promis l’assistance du gouvernement central qui y a été distribuée quelques jours après.
Au moins 5 autres personnes avaient perdu la vie en novembre 2020 suite au débordement des eaux de la rivière Kihira, toujours près de Sake en territoire de Masisi.
Jonathan Kombi, à Goma
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