Le professeur et chercheur spécialisé dans les études des poissons dans la partie Est de la RDC, Kisekelwa Tchalondawa a découvert une cinquantaine d’espèces des poissons dans l’espace du Parc National de Kahuzi Biega.
Dans une interview accordée à DESKNATURE.COM, le professeur Kisekelwa Tchalondawa professeur au département de biologie dans différentes universités en RDC précise que dans le domaine écologique/éthologique qu’il a pu mener au moins 7 nouvelles espèces ont été découvertes lors de ses recherches.
” Dans le Kahuzi Biega, l’hydrographie est subdivisée dans la basse altitude et dans la haute altitude. La grande concentration se trouve dans la basse altitude. Au total j’ai récolté 51 espèces dans les limites géographiques du Kahuzi Biega et parmi les 51 espèces, 2 seulement ont été identifiées dans les hautes altitudes et 50 dans la basse parce qu’il y a une espèce est entre- temps dans la haute et dans la basse altitude. Dans le Parc National de Kahuzi Biega j’ai identifié trois nouvelles espèces de poissons”, a expliqué Kisekelwa Tchalondawa, chercheur et professeur d’Universités.
Étendue dans 3 provinces, une centaine d’autres espèces des poissons ont été découvertes dans les 3 rivières qui drainent le PNKB, ajoute-t-il.
” Le parc national de Kahuzi Biega est drainé par 3 systèmes, le système de la rivière Lowa, les rivières du bassin de l’Ulindi et quelques affluents du Lac Kivu. Dans le cadre de mes recherches j’ai réussi à compiler dans le bassin de l’Ulindi 22 espèces trouvées, dans le bassin de la Lowa où j’ai collectionné de nouveaux spécimens, j’y ai identifié à peu près 118 espèces et pour les rivières du bassin du Lac Kivu j’ai identifié seulement sept espèces. Dans le Parc de Kahuzi Biega j’ai trouvé 3 nouvelles espèces mais dans l’ensemble du bassin de la Lowa, j’ai identifié 7 nouvelles espèces”,explique le professeur et chercheur Kisekelwa Tchalondawa.
Envahi d’exploitants miniers illégaux et la pêche artisanale, le Parc national de Kahuzi-Biega est menacé gravement, note le chercheur.
” Le grand problème dans cette région que j’ai essayé de relever c’est un problème lié à l’exploitation minière mais aussi à l’application et utilisation des ichyo-tocine qui sont les poisons qu’on utilise pour capturer les poissons dans l’eau malheureusement les gens de ces milieux utilisent le poison très toxique qui peut détruire tout ce qui existe dans le Lac. Ça j’ai trouvé dans une rivière qu’on appelle Busakala un affluent de la rivière j’avais trouvé les cadavres des poissons qui pourrissent.”
Déjà une espèce est déjà publiée, une autre en étude et 5 autres sont encore en attente.
Justin Mwamba
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