Des éléphants sont en divagation autour du Parc national des Virunga dans la province du Nord-Kivu. La notabilite locale condame le ravage des champs des communautés riveraines par ces pachydermes en cette periode culturale.
Dans une intervention aux médias, M. Aimé Mbusa Mukanda, l’un des notables du territoire de Rutushuru, affirme que ces betes envahissent les champs des habitants des villages nyabitahe, kihuli, humule, gitwa et autres agglomerations du groupement de Binza et detruisent les produits agricoles. Ce, sans la moindre intervention du conservateur en chef, l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).
Selon ce notable, les éléphants quittent le Parc national des Virunga où l’ICCN (Institut congolais pour la conservation de la nature) a érigé une clôture électrique. Et ils vont dans la chefferie pour dévaster les plantules.
“Cela fait plus de six mois que plus d’une dizaine d’éléphants sont en divagation à travers la chefferie. Mais l’ICCN ne veut pas ramener ses bêtes dans le Parc national des Virunga“, a-t-il dénoncé.
Il a aussi indiqué que depuis le début de l’année 2020, l’ICCN a chassé la population de Binza, riveraine au Parc national des Virunga, de leurs champs sous prétexte qu’elle a envahil cette aire protégée.
“L’ICCN a érigé une clôture électrique autour du Parc national des Virunga et la population riveraine n’a rien dit. Nous voulons que l’ICCN prenne en charge les personnes victimes dont les champs sont dévastés par les éléphants. Et même indemniser deux familles qui ont été la cible des tueries de leurs proches. Notamment une dame du nom de Victorine Kiniali qui est décédée des suites des blessures lui infligées par un éléphant à Kasoso. De même qu’un couple marié qui a a été tué à Kihuli. Nous voulons pour ces trois personnes mortes, que leurs familles soient indemnisées. Puisque trop c’est trop ! », a fustigé le notable de Rutshuru, M. Aimé Mbusa.
Il dénonce aussi que l’ICCN cause beaucoup de dégâts autour du Parc des Virunga mais il ne les répare pas et il ne veut pas indemniser les personnes ou les familles victimes. Ainsi, réclame-t-il que l’ICCN puisse indemniser les personnes dont les champs ont été dévastés par les éléphants incontrôlés en divagation.
“Nous soulignons aussi que l’ICCN doit nous amener des projets, comme celui de l’électrification de nos villages“. Puisque, a-t-il confirmé, le courant qui est produit à Matebe était destiné aux villages périfériques du Parc national des Virunga afin de lutter contre la déforestation ou le déboisement.
“Aujourd’hui, sur plus de 58 villages concernés, seulement moins d’une dizaine sont bénéficiaires de cette électricité. Mais ce courant est aujourd’hui vendu dans la ville de Goma (chef-lieu de la province du Nord-Kivu). La population de Rutshuru ne bénéficie presque pas de ce courant.
Nous voulons que ce courant puisse électrifier tous les villages environnants ou riverains du Parc national des Virunga“, a-t-il déclaré.
Et de chuter: “Sur ce, au Gouvernement congolais, nous voulons que toutes les routes de desserte agricole qui sont presque toutes disparues dans cette partie de la province du Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo, soient réhabilitées“.
Bokulaka Baende
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