Ce lundi 22 mars, le Secrétariat général des Nations Unies célèbre comme chaque année depuis 1993, la journée mondiale de l’eau. « La signification de l’eau pour les populations, sa véritable valeur et la manière dont nous pouvons mieux protéger cette ressource vitale », c’est le thème retenu pour cette édition 2021.
« En cette journée mondiale de l’eau, prenons l’engagement d’intensifier nos efforts pour véritablement valoriser l’eau afin que tous et toutes puissent jouir équitablement de cette ressource des plus précieuses », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, dans son message à l’occasion de cette occasion.
A savoir, c’est en 1992 que la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) a recommandé cette journée internationale qui soit consacrée aux ressources en eau douce. Pour le Nations Unies, cette journée qui célèbre l’eau, met donc l’accent sur l’importance de l’eau douce et sensibilise à la situation des 2,2 milliards de personnes à travers le monde qui vivent sans accès à l’eau salubre.
Il s’agit de prendre des mesures pour lutter contre la crise mondiale de l’eau. L’un des principaux objectifs de cette Journée mondiale de l’eau est de soutenir la réalisation de l’ODD 6 (sixième objectif de développement durable) : eau propre et assainissement pour tous d’ici à 2030.
« L’accès à l’eau potable est essentiel pour lutter contre les maladies d’origine hydrique… L’accès à l’eau potable est un droit élémentaire que la convention relative aux droits des enfants garantit à chaque enfant et il est essentiel dans la lutte contre la mortalité des enfants, permettant ainsi le développement des communautés locales », souligne les Nations Unies.
Aujourd’hui, signale l’ONU, une personne sur trois n’a pas accès à de l’eau salubre à travers le monde. Et c’ici 2050, l’on estime que jusqu’à 5,7 milliards de personnes pourraient vivre dans des zones en pénurie d’eau au moins un mois par an.
En effet, la qualité de l’eau ne cesse de se dégrader au fil des ans et sa quantité, que ce soit au nord ou au sud, diminue de plus en plus dans un monde à forte croissance démographique et industrielle. Et depuis plusieurs années, les cours d’eau du bassin du Congo n’ont pas connu un suivi en collecte de données.
Il est temps que l’Afrique Centrale où le sentiment général est celui de disposer d’une abondante ressource en eau, prenne conscience de cette réalité. Car paradoxalement à cette situation d’abondance en eau, beaucoup de populations n’ont pas accès à l’eau potable, et des milliers d’enfants meurent des maladies d’origines hydriques.
Malgré un potentiel énorme en ressources en eaux souterraines et de surface dont elle dispose, aujourd’hui en RDC, beaucoup de personnes notamment en milieu rural n’ont pas accès à l’eau potable et utilisent les eaux de surface polluées comme eau de besoin.
Par ailleurs l’Enquête démographique et de santé (EDS-2013) cité dans le document fait mention de 47% de la population qui ont accès à une source d’eau améliorée en milieu urbain et seulement 36 en milieu rural, et ces chiffres cachent aussi des disparités entre les provinces.
En cette Journée mondiale de l’eau 2021, les gouvernements des Etats membres du bassin du Congo sont exhortés à ne ménager aucun effort pour le financement de leurs services hydrologiques nationaux en charge du suivi de la ressource en eau.
Bokulaka Baende
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