Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, les jeunes de la province du Nord Kivu ont été appelés dimanche 28 mars courant, à se mobiliser pour défendre la nature. Mais aussi à s’engager dans la lutte contre la pollution plastique et pour la protection de la biodiversité du Parc national des Virunga.
Cet appel des acteurs environnementaux a été lancé en marge de la 12ème édition de la célébration d’« Une heure pour la terre », organisée à Goma par le Fonds mondial pour la nature (WWF), à l’intention particulière des étudiants de l’Université libre des pays des grands-lacs (ULPGL). Tout a commencé par une ronde de patineurs, cyclistes, scouts et autres acteurs environnementaux, dans le but de sensibiliser la population sur les effets néfastes du changement climatique et la lutte contre les emballages plastiques.
Cette ronde a eu pour chute, le campus de l’Université libre des pays des grands-lacs (ULPGL) où une journée scientifique s’est tenue autour de plusieurs thématiques visant à accorder « une heure pour sauver la terre ». Sur place, Thierry Lusenge de Virunga Landscap Leader et responsable de WWF (Fonds mondial pour la nature) à Goma, a précisé que cette journée constitue une interpellation de tous pour des actions en faveur de la nature.
« La solution ne doit pas venir des autres. Nous devons nous-mêmes commencé. Et donc, la particularité est ce que c’est un appel à la conscience et une invitation à des gestes qui peuvent nous sauver tous. Prendre de plus en plus conscience, de la santé de la nature, et répondre par des gestes », a-t-il indiqué.
Présent également à cette activité, le ministre provincial en charge de l’Environnement au Nord-Kivu, M. Nzanzu Eugène, a attiré l’attention de l’humanité toute entière à partir de Goma, sur les risques et autres facteurs qui détruisent la nature. « Il faut donner à la nature ce que nous lui devons. Sinon, si nous prenons tout, la nature va se retourner contre nous. Donc, nous devons protéger notre nature, en vivant en harmonie avec elle. Même si nous voulons le développement, mais il doit être durable. On ne doit pas tout détruire », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« Le changement que nous avons ces derniers temps c’est lié à nos activités, nous les hommes. Le fait que nous polluons l’air, nous polluons la terre, nous polluons le sous-sol, nous polluons l’eau et nous commençons à vivre difficilement. Ce dérèglement de la nature c’est parce que nos activités humaines n’ont pas été en harmonie avec elle. Nous invitons la population du Nord-Kivu à respecter les lois de la nature. Là c’est le bon sens ».
Soulignons que cette douzième édition d’« une heure pour la terre » a été célébrée sous le thème : « le changement climatique pour sauver la terre ».
Bokulaka Baende
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