Nul n’ignore que la République démocratique du Congo regorge une capacité hydroélectrique de plus de 100.000 mégawatts, dont plus de 40% sont contenus dans le seul le site énergétique d’Inga situé dans la province du Kongo-Central. A ce jour, deux grandes centrales hydrauliques existent déjà dans ce site : Inga 1 (d’une capacité de 351 Mw avec six tribunes dont deux seulement fonctionnent) et Inga 2 (d’une capacité de 1424 Mw avec 8 tribunes dont 5 en fonction), construits pendant la deuxième République.
Pourtant, pour combler toute cette capacité de plus de 40.000 Mw du site Inga, le Gouvernement congolais doit continuer à développer d’autres centrales hydroélectriques jusqu’à Inga 8. D’où la mise sur pied du méga projet hydroélectrique Grand Inga qui consiste au développement d’une série de projets hydroélectriques allant d’Inga 3 jusqu’jusqu’à Inga 8, pour un coût estimé à au-moins 100 milliard de dollars américains.
En effet, Mme Marie-Pascal Malanda, coordonnatrice de l’Agence congolaise de la transition écologique et développement durable, affirme que la concrétisation de ce projet Grand Inga va soutenir le développement de toute la RDC. Notamment à travers l’électrification du pays, le développement industriel, l’accès des ménages à l’énergie électrique, ainsi que la transition vers le transport propre, on parle de la batterie électrique, mais également de la production d’hydrogène vert.
« Donc on va pouvoir comme ça entrer dans l’enjeu mondial de la transition énergétique écologique grâce au projet Grand Inga », a-t-elle déclaré. C’était au cours d’une interview accordée à la presse à l’issue de la séance de présentation, le mercredi 24 mars dernier, du projet Grand Inga par le groupe australien Fortescue Metal Group (FMG) au lendemain de la signature du protocole d’accord avec le gouvernement congolais pour cette gigantesque réalisation.
Mme Malanda a également fait remarquer que Grand Inga qui est un projet hydroélectrique, est considéré comme un projet d’énergie renouvelable propre. « Propre dans le sens où, la même capacité, on parle aujourd’hui de 47.000 Mw, en production fossile, par exemple le gaz, charbon ou pétrole, émettrait davantage des émissions », a-t-elle indiqué.
A en croire la coordonnatrice de l’Agence de la transition écologique, le projet Grand Inga aujourd’hui rencontre l’enjeu mondial du défi énergétique « dans la mesure où on sort peu à peu de la production fossile ».
Elle a soutenu à cet effet que « Nous sommes au XXIème siècle, à la croisée des chemins où nous devons sortir de la production énergétique fossile qui a pris 200 ans. Durant 200 ans, on a produit à l’énergie fossile. Le développement s’est fait sur base des énergies fossiles. Maintenant nous devons passer aux énergies dites propres. Inga est un projet donc d’énergie renouvelable ».
Bokulaka Baende
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