Bien que la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, soit équipée d’infrastructures d’eau potable par la direction provinciale de la Regideso, mais la distribution de cette eau ne couvre qu’une petite partie de cette agglomération. La grande partie des populations de la ville et surtout celles vivant dans les milieux ruraux ou périurbains ne sont pas desservies en eau potable.
Pour pallier à cette situation, des experts de l’Office national d’hydraulique rurale (ONHR, ex SNHR, entendez, Service national d’hydraulique rurale) estiment que l’usage des forages d’eau avec des pompes manuelles ou des pompes immergées ou encore les aménagements des sources d’eau va augmenter le nombre de ces populations de Tshikapa à avoir accès à l’eau potable.
D’autant plus que, estiment-ils, l’approvisionnement en eau potable avec l’utilisation de captage des nappes aquifères par des forages est très souvent la solution idéale pour venir à la rescousse des populations défavorisées.
A ce jour, ces experts du Ministère du Développement rural viennent de réaliser des études géophysiques et hydrogéologiques (initiées par la Cellule des Infrastructures) à travers trois axes routières dans cette province du Kasaï : Tshikapa – Kamwesha sur la Route nationale n°1 et les deux pistes rurales Tshikapa – Ndjoko punda et Kasala – Kamwesha. Puisque, les grands centres et villages situés dans ces trois axes routiers manquent des infrastructures en eau potable, sauf quelques sources aménagées mais aussi en très mauvais états de dégradation.
Ces études qui rentrent dans la constitution de la base des données sur les eaux souterraines de la province du Kasaï, ont consisté en la détermination des profondeurs et éventuellement des natures géologiques constituant les nappes aquifères. Ce, dans l’objectif de définir la nature des nappes aquifères à capter et indiquer leurs profondeurs prévisionnelles. Mais aussi de définir les spécifications techniques des forages et de réseau d’adduction d’eau à réaliser en vue d’approvisionner des grands centres de consommation.
En conclusion, ces études ont permis de mettre en évidence l’existence des eaux souterraines dans les villages situés aux trois axes des routes en réhabilitation dans cette province du Kasaï. Voilà pourquoi, les experts de l’ONHR ont recommandé que les exécutions des forages soient observées en vue de maximiser les chances d’approvisionner en eau potable, les populations de la ville de Tshikapa et ses milieux ruraux et périurbains ainsi que celles des grands centres et villages de la province du Kasaï.
Une idée sur des caractéristiques géophysiques de la province
En effet, par rapport aux caractéristiques de la zone d’études, le cadre géographique et géomorphologique indique que du point de vue du relief, la province du Kasaï est constituée de deux grands ensembles. Il y a d’une part, la partie nord de la province où dominent les faibles altitudes inférieures à 500 m, faisant partie des collines du sud de la cuvette centrale.
Et de l’autre, il y a la partie sud aux altitudes moyennes de 500 à 1000 m, appartenant aux plateaux du Kasaï qui occupent près de trois-quarts de la province. Ces plateaux sont drainés par la rivière Kasaï et ses affluents qui coulent parallèlement du sud vers le nord.
Quant au climat, selon la classification de Koppen, l’on indique que la province du Kasaï jouit d’un climat de type équatorial dans le nord, caractérisé par l’absence de la saison sèche, et de type soudanien dans le sud, caractérisé par une saison sèche de plus en plus longue, au fur et à mesure que l’on évolue vers le sud.
Le contexte géologique et hydrogéologique démontre qu’il existe dans cette province du Kasaï, des formations phanérozoïques du cénozoïque et du mésozoïque qui reposent sur un soubassement précambrien. Ces formations sont caractérisées par des horizons des sables fins, des passes d’argilite, du grès tendre crétacique et de quelques formations du trias sous une couverture latéritique. L’ensemble repose sur un soubassement soit granitique (Tshikapa et Kananga), soit calcaro-dolomitique et/ou granitique (Katende) du protérozoïque.
C’est-à-dire que les réserves en eaux souterraines se trouvent mobilisées dans les formations du cénozoïque et du mésozoïque définies par un faciès sableux, sablo-argileux de grès tendre crétacique.
Bokulaka Baende
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