Les effets du changement climatique se font sentir de plus en plus dans la province du Sud-Kivu. Depuis quelques jours, le lac Tanganyika a débordé dans le territoire d’Uvira.
Ce débordement d’au moins 50 mètres a touché également la ville de Kigoma (Tanzanie) et celle de Bujumbura, la capitale burundaise.
Les eaux du Lac ont inondé les maisons et les habitations.
Pour le Professeur Masilya, au-delà de phénomènes climatiques, il s’agit de conséquence des activités humaines.
” Pour le cas d’Uvira, en plus des phénomènes dus au réchauffement climatique, il y a les actions de l’homme, à Uvira on voit par exemple que tous les flancs des montagnes ont été déboisés, les gens construisent de manière anarchique sur les flancs des montagnes, les gens cultivent de manière inappropriée sur le flancs des montagnes parce que les agronomes le savent très bien, quand on va cultiver sur les flancs des montagnes, il y a des techniques appropriées pour le faire, alors qu’on ne le fait pas à Uvira. A l’époque coloniale au sommet des montagnes il y avait des bambous et les gens qui connaissent Uvira très bien savent qu’il y avait une mission anti-érosive qui avait pour but de replanter les arbres sur les flancs des montagnes mais aujourd’hui, il ne se fait plus” a dit le professeur Pascal Masilya a Desknature.
Ce scientifique craint le pire dans les jours à venir et propose l’évacuation sans condition de ceux qui ont construit aux abords du Lac.
” La première chose c’est d’abord évacuer les gens. On voit par exemple au Burundi, il y a une alerte qui vient d’être lancée, parce que le port de Bujumbura va bientôt être inondé, il reste juste quelques centimètres pour que le port soit complètement inondé, et déjà l’administration urbaine de Bujumbura vient de lancers une alerte à toute les personnes qui vivent aux abords du Lac Tanganyika pour évacuer avant que le pire n’arrive. Donc chez nous, cette alerte n’avait pas été donnée, on gère plus les dégâts que les prévenir” dit le professeur Masilya
Et de chuter:
” Maintenant que les gens ont été obligés d’évacuer eux-mêmes, je pense que c’est une opportunité pour faire en sorte effectivement que ces gens ne reviennent plus à cet endroit. Même si le Lac Tanganyika rentrait à son lit normal, il ne faudrait pas que les gens retournent à ces endroits-là parce qu’il y a une loi qui interdit toute construction dans les 100 mètres de rive. Il faut que cette mesure soit fortement impliquée. Deuxième mesure, il faut arrêter de cultiver et les constructions anarchiques sur les flancs des montagnes et le plus urgemment possible, commencer les activités de reboissements. Troisième action à faire, il faut faire le curage des rivières. Toutes les rivières ont subi une sédimentation, au point qu’on ne sait plus distinguer le lit de la rivière des rues des habitants.”
En 2020, la ville d’Uvira a connu des inondations qui ont fait plus de 60 morts et de milliers des maisons emportées. Le gouverneur Théo Ngwabidje Kasi rejette la responsabilité sur gouvernement congolais pour manque une politique environnementale efficace.
Justin Mwamba
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