Pendant ces derniers temps, avec la fréquence de pluies qu’il y a depuis les deux mois de novembre et décembre derniers, la partie Est de la ville de Kinshasa a enrégistré des scènes d’inondations qui inquiètent et augurent des lendemains troublants pour d’innombrables familles. Et parmi les causes de ces inondations, il y a le fait que la rivière N’Djili perd progressivement un peu de son lit. Cette situation devrait utilement attirer l’attention des autorités compétentes.
Il nous revient que le rétrécissement de la rivière N’Djili est l’œuvre de maraîchers et d’autres « chasseurs » de terrains à lotir. Une situation observable aux abords et le long de la rivière dans les cinq communes qui la bordent : Limete, Kisenso, Masina, Matete et N’Djili.
Dans le souci d’étendre leur espace d’exploitation, des maraîchers trichent saisonnièrement en repoussant la rivière de quelques mètres, par des manœuvres dilatoires. C’est le cas du placement de digues montées dans ce but.
Depuis quelque temps, l’envie de lotir fait courir aussi des risques particuliers aux abords et le long de cette rivière. Si les autorités ne se hâtent pour arrêter l’anarchie, cet affolement massif ne ferait qu’accroître l’ampleur des catastrophes saisonnières consécutives à ce glissement », a déploré un observateur.
Pour rappel, depuis un temps, la rivière N’Djili sort de son lit de façon cyclique et envahit des terrains habités ou cultivés à un rayon dépassant largement les cinquante (50) mètres. Et de mal en pis, la ténacité des occupants et l’avancée des eaux donnent lieu, au propre comme au figuré, à une situation conflictuelle.
D’où, un antagonisme entre la rivière et ses « voisins indésirables». Les inondations donnant lieu à un environnement propice aux infections.
Gouverner c’est prévoir
Kinshasa la capitale de la République démocratique du Congo enregistre depuis quelques décennies, un boom démographique, dû notamment à l’exode rural. A cela s’ajoute la vague de déplacements intérieurs occasionnée par des conflits armés et ce que des observateurs se sont accordés à appeler «l’après-diamant ».
La question de l’habitat devenue cruciale, cela coexiste avec l’envie de terrain car le maraîchage étant une activité familiale, l’accroissement de l’étendue à exploiter devient une préoccupation. Il importe d’activer, par une gouvernance d’anticipation, des mécanismes de gestion des populations, d’intégration des masses, de création d’emploi, de prévention sécuritaire. Toutes ces priorités se résument dans la planification de la vie nationale.
Pour l’heure, les déplacements massifs ont eu pour effet immédiat : la précarité de l’habitat, le débordement des marchés, le déferlement du secteur informel et celui des activités de survie. Cela fragilise la famille en tant que cellule de base de la nation, renforce la prépondérance des propriétaires de parcelles, des agents des services publics et des homes d’églises dont notamment ceux qui offrent un cadre d’accueil.
« L’après-diamant » est davantage nostalgique dans la mesure où, les générations montantes ne trouveront pas assez d’infrastructures léguées par l’ère du diamant aux entités jadis exploitées. A la place, des érosions dans leur énormité, emportant des maisons, détruisant des étendues cultivables.
Dans les zones d’accueil, les leaders d’opinion ont mission de réconforter les déplacés, les armer moralement, en vue d’une intégration moins hasardeuse. C’est le cas des « wewa » (en tshiluba : toi), un modèle d’intégration quasi réussie.
Ces moto-transporteurs (un engin auquel bien des creuseurs étaient habitués depuis les zones minières), ont prouvé à la communauté nationale que quand l’Etat cherche partenaires pour accompagner ses efforts dans un secteur capital à l’instar de celui du transport de proximité, des fils du pays pouvaient user de créativité et d’engagement.
Des jeunes venus massivement des zones minières sont dans le transport de proximité, avant de se réorienter autrement dans la capitale.
Bokulaka Baende
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