Cette affirmation est tirée de la « Note de politique agricole et de développement rural et stratégie sectorielle », l’un des cadres d’intervention mis en œuvre par le Gouvernement de la République, avec le concours de ses partenaires techniques et financiers, afin de lever les diverses contraintes qui entravent le développement du monde rural congolais.
Dans ce document, il s’explique qu’en dépit d’énormes potentialités agricoles que regorge la République démocratique du Congo, la production des cultures vivrières à travers le pays est handicapée par trois principaux facteurs. Il s’agit de la dégradation continue des sols ; de la dégénérescence du matériel végétal ; et de l’absence de diffusion de technologies innovantes et prenantes également en compte l’adaptation aux changements climatiques.
Quant aux cultures industrielles, elles souffrent du vieillissement des plantations entrainant une chute de productivité constante.
Pourtant, les potentialités dont dispose le secteur agricole congolais sont importantes et offrent de bonnes perspectives de croissance à court et moyen termes. D’abord parce que les conditions climatiques et écologiques sont très favorables aux activités agricoles.
Il y a donc des facteurs liés aux conditions biophysiques qui sont pratiquement inaltérables. La répartition du pays de part et d’autre de l’équateur, garantit un équilibre rare. Et la quasi-totalité du pays bénéficie d’une saison culturale de plus de huit mois dans l’année et une multiplicité de climats.
Ces conditions conjuguées à un important réseau hydrographique, permettent une gamme très variée de spéculations agricoles, notamment les cultures vivrières avec des possibilités de deux récoltes par an : pendant les mois de décembre et janvier au niveau de l’hémisphère nord ; et pendant les mois de juin et juillet au niveau de l’hémisphère sud. Mais aussi, l’arboriculture, les cultures de rente, l’élevage, etc.
Selon ce document, les terres agricoles, évaluées à environ 75.000.000 hectares, sont très peu valorisées (environ 10 % seulement exploitées annuellement) par l’agriculture qui utiliserait environ 3,5 millions d’hectares, et l’élevage, quelque 4,5 millions d’hectares. Les étendues de pâturages et de savanes sont susceptibles de supporter des charges animales importantes.
L’existence d’une forêt équatoriale, d’une richesse inégalée, fragile dans ses franges peut-être, mais pratiquement encore inexploitée, malgré un potentiel de régénération jugé très important. Les cultures de rente du palmier à huile, du café, du cacao, du thé, de l’hévéa, du quinquina, sont bien ancrées dans le pays et il est possible encore de récupérer quelques unités de traitement. Il en est de même pour l’élevage, la pêche et l’aquaculture.
Bokulaka Baende
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