Le Fonds mondial pour la nature en République démocratique du Congo (WWF/RDC), avec l’appui financier de l’Union internationale de la conservation de la nature (UICN), a réalisé au début de l’année, une cartographie environnementale pour une gestion durable pour la sécurité des terres et des eaux. C’est ainsi qu’une équipe de six scientifiques a pu dresser un état des lieux sur la biodiversité et la situation socioéconomique du bassin nord du lac Tanganyika dans la province du Sud-Kivu.
L’objectif était de réaliser une étude environnementale, sociale et économique du lac Tanganyika. Le rapport de cette étude, dont une copie nous est parvenue, constitue un précieux outil pour le Gouvernement de la République pour le développement de cette partie de l’Est de la RDC, en proie en une insécurité chronique très nuisible à l’environnement.
Ce travail de groupe a bénéficié de l’expertise d’autres amoureux de la nature. Tous ces experts sou l’égide de WWF ont bravé l’insécurité pour réaliser cet outil extrêmement important pour la gestion de la biodiversité de la RDC.
Ils ont remarqué que les valeurs exceptionnelles et la diversité biologique des habitats du bassin du lac Tanganyika, particulièrement dans sa partie nord (Réserve naturelle d’Itombwe « RNI »), ne sont pas conservées de manière inclusive et participative avec les communautés locales et les peuples autochtones, pour les bénéfices des générations actuelles et futures. Pourtant, ces autochtones et communautés locales vivent en harmonie depuis des siècles avec l’environnement, et ont beaucoup à offrir à la Nation en matière de la gestion durable de la biodiversité.
Aussi, hormis les observations sur terrain et les données fauniques du service bio-monitoring du site, la Réserve de faune de Ngandja n’a bénéficié d’aucune étude. Egalement, aucune étude sur les inventaires fauniques et floristiques d’eaux douces du bassin du lac Tanganyika n’a été réalisée dans ces sites.
Bokulaka Baende
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