Même après la rébellion de l’homme, la nostalgie du Jardin d’Eden habite toujours les humains qui se créent des « coins de paradis », parmi lesquels, il y a le Parc national des Virunga (PNVI) situé dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo. Cependant, la découverte du pétrole menace non seulement l’écosystème, mais aussi l’avenir de ce parc.
Aussi, ce véritable coin du paradis emblématique est actuellement profané par des multiples incursions des groupes armés qui y sèment terreur, violent et pillent à cœur joie. A côté de ces groupes armés qui sabotent la paix de ce « paradis Est congolais », il y aussi d’autres activités criminelles dont le braconnage, le déboisement sauvage, feux de brousse, etc., qui amorcent des ténébreux nuages sur le Parc des Virunga et profanent donc ce patrimoine universel de L’UNESCO.
Pourtant, dans ce pays du scandale géologique et culturel, le Parc nationale des Virunga s’impose comme un véritable scandale de l’écosystème. D’autant plus que plusieurs espèces emblématiques y trouvent un habitat favorable : des lions (Panthera leo), des hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibies) ainsi que trois taxons de grands singes (le gorille des montagnes, le gorille de Grauer et le chimpanzé de l’Est).
Petite historique du PNVI
Tout était partie de l’idée du naturaliste américain Carl Akeley (enterré dans le parc), à l’issue de sa mission d’exploration au Kivu en 1921, de créer un sanctuaire aux Virunga. Quatre ans plus tard, à l’initiative du roi belge Albert 1er, le parc voit le jour, sous le nom de « Parc Albert ».
Selon les informations obtenues des archives du parc, c’était donc le 21 avril 1925 que le pouvoir colonial belge avait créé le Parc Albert, qui totalise déjà à ce jour à 96 ans d’existence. Non seulement que c’est le plus ancien parc national d’Afrique, mais ce prestigieux Parc Albert devenu Parc national des Virunga (PNVI), avec sa superficie de 7.900 km², dispose de la biodiversité la plus importante de toutes les aires protégées du continent.
Puis, l’exploration scientifique du parc débute en 1933 avec les missions dirigées par De Witte et Peter Schumacher. Elle s’est poursuivie avec les missions d’Hubert Damas (1935-1936), de Louis van den Berghe (1936), de Jean Lebrun et de F. Bourlière et Verschuren (1957-1959). Le parc est rapidement agrandi sous le règne du roi Léopold III en 1935, passa de 24.000 ha à 780.000 ha.
Pendant la seconde guerre mondiale, le parc n’existera plus qu’en théorie, la liaison avec la Belgique étant alors interrompue. Les populations se réinstallent sur le territoire.
Le parc rebaptisé
C’est seulement en 1947 que l’Institut pour la protection de la nature du Congo belge en reprend le contrôle, jusqu’à l’indépendance de 1960. L’administration du parc passe aux nouvelles institutions du pays, sans véritable changement de stratégie.
Puis en 1968, le Président Mobutu le rebaptise “Parc national des Virunga” et devient un symbole du patrimoine naturel du Zaïre et de la politique de zaïrianisation dans cette région, loin de Kinshasa la capitale. Mobutu y construit un hôtel particulier dans la localité de Rwindi et s’y rend régulièrement.
Jacques Verschuren, un belge qui officiait déjà à Virunga du temps de la colonisation, sera nommé directeur du parc. Le parc est alors géré de façon très stricte, avec une discipline quasi-militaire : les gardes organisent des patrouilles le long des limites du parc et sont autorisés à utiliser la force contre les éventuels braconniers.
Une gestion conjointe du parc
Mais dans le milieu des années 70, le régime de Mobutu commence à se déliter et avec lui, le pouvoir de l’Institut zaïrois de conservation de la nature (actuellement ICCN). Les gardes du parc, désormais soumis à moins de contrôles et payés irrégulièrement, deviennent eux-mêmes parfois braconniers. Et l’on assiste également à la déforestation.
C’est seulement en 2008, sous Joseph Kabila, qu’un partenariat public-privé est signé entre l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et “The Africa Conservation Foundation” pour sa gestion. Au mois d’août de cette même année, l’Etat congolais recrute un belge, Emmanuel De Merode, comme directeur du parc.
Depuis lors, a-t-on appris, le parc est bien protégé et l’activité touristique a repris. Les touristes arrivent de partout visiter les gorilles des montages.
Le Parc dispose aussi de plus de 600 rangers dont le rôle est de protéger la biodiversité et les habitants du parc et des zones avoisinantes.
Bokulaka Baende
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