Le jardin zoologique de Kinshasa a perdu plus d’une cinquantaine de ses spécimens durant le confinement suite à la première vague de la pandémie Covid-19 en RDC.
Selon l’Institut congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), le jardin a perdu notamment une dizaine des primates. Cette situation est due au manque de macarons d’accès pour le personnel soignant.
“Au lendemain de l’indépendance de la République démocratique du Congo a conservé son prestige mais pas pour longtemps. Le contexte politique, social et managérial ont contribué à la détérioration de ce site ex situ. Parmi les facteurs qui ont contribué à la perte des valeurs aussi bien éducatif, biologique, scientifique, touristique, récréatif et pourquoi pas même historique, nous citerons la mortalité des spécimen, l’influence de soins sanitaire, la réduction de l’espace suite aux diverses occupations et spoliation, un manque d’appui financier (…)”, a expliqué Jeff Mapilanga, le Directeur technique et scientifique de l’ICCN, à l’occasion du lancement de travaux de réhabilitation du zoo de Kinshasa.
Et d’ajouter :
“Nous voudrions, en particulier, ressortir les implications plus récentes de la pandémie Covid-19 sur la situation de ce jardin zoologique de Kinshasa. Période durant laquelle nous avons connu la mortalité de diverses spécimens dont essentiellement plus d’une dizaine des primates, un buffle, les tortues etc.suite aux mesures barrières parce que les restrictions n’ont pas permis l’accès aux personnels soignants par de macaron”.
Le jardin zoologique de Kinshasa fut créé en 1933 par Verlant Debock commissaire de district avec une superficie de 10 ha. Il abritait, à l’époque, environ 500 espèces réparties dans différents groupes notamment les mammifères, les reptiles, les oiseaux etc.
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