L’arrêté interministériel n°006/CAB/MIN/EDD/2020 et n° CAB/MIN/FINANCES/2020/09 du 24 juillet 2020 portant fixation des taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du Ministère de l’Environnement et Développement Durable, en matière de faune et de flore en République démocratique du Congo ne cesse de susciter des vives préoccupations quant à ses conséquences sur la biodiversité ainsi que sur la société.
Ses conséquences touchent également les pays voisins. C’est le cas de l’Ouganda dont le parc national d’Elizabeth partage les frontières ce qui permet aux animaux de faire des navettes de part et d’autre.
Les communautés Ougandaises notamment dans Kasese District sont inquiètes du fait que leurs animaux qui traverseng en RDC soient abattus avec comme conséquence le renvoi au chômage de plusieurs employés du secteur touristique.
“les communautés en Ouganda craignent de perdre leurs emplois liés au tourisme en raison de l’abattage légalisé d’animaux sauvages. Le tourisme n’a pas seulement été une source de revenus pour les gouvernements ougandais, mais aussi pour les communautés qui vivent à proximité des parcs nationaux”, alerte l’ONG ougandaise CECIC.
Par ailleurs, CECIC explique que la légalisation ne pourra pas apporter de revenus à l’État plus que le secteur de tourisme.
“La promotion du secteur du tourisme en RDC apportera plus de revenus que la légalisation de la vente, de la possession et de l’abattage d’animaux sauvages car le tourisme n’affecte pas leur reproduction”, a ajouté le CECIC.
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