Craignant pour la vie des communautés concernées directement par les impacts négatifs de la pollution des rivières Tshikapa et Kasaï, l’expert environnemental Alain Botoko, coordonnateur de l’Ong ESSF (Environnement sain sans frontières) alerte les décideurs nationaux et provinciaux ainsi que la communauté internationale pour une éventuelle contamination, très bientôt, du fleuve Congo.
Il explique à cet effet que la rivière Tshikapa tire sa source à partir de l’Angola, qui est un parmi les 10 nations qui constituent l’ensemble du bassin du Congo. Et elle est parmi les 5 principaux affluents de la rivière Kasaï (au niveau de la frontière angolaise à Tshikapa) qui est elle-même un grand affluent du fleuve Congo. Et de la source à la frontière congolaise, selon Alain Botoko, la rivière Kasaï a six autres affluents.
Voilà pourquoi, quand une pollution atteint le niveau du territoire d’Ilebo (Kasaï), cela représente une menace réelle, d’autant plus qu’il y a brassage des eaux de plusieurs affluents à ce point.
Des analyses scientifiques exigées
Poursuivant sa réflexion, l’expert environnemental Alain Botoko rappelle que les perturbations environnementales sont très souvent à la base des nuisances pour l’ensemble de la biodiversité dans un écosystème donné et les maux touchent les êtres vivants, l’air ainsi que le sol. Tout cela exige une réparation globale, fait savoir cette organisation de la société civile congolaise.
Raison pour laquelle, soutient-elle, il y a obligation de passer par les analyses physico-chimiques, biologiques, puis environnementales des échantillons des rivières Kasaï et Tshikapa affectées par les déchets miniers de la société minière angolaise, dont on ignore encore le nom, présumée être à la base de cette pollution décriée. Lesquelles analyses, souligne l’Ong ESSF, aident à déterminer si cette pollution est l’œuvre des produits radioactifs, ou des métaux toxiques ou encore du drainage des acides miniers, etc.
Ensuite, on procédera à la présentation des faits ou à l’établissement des méfaits causés par la mine angolaise sur la biodiversité congolaise, sur l’homme (les cas des personnes souffrant de la diarrhée); l’environnement (faune et flore), le sol, l’air, etc. Ce, afin d’identifier les polluants possibles, leur nature, leurs concentrations et teneurs, leur toxicité, leurs effets sur la biodiversité, l’environnement, et la santé humaine.
Cette étape permettra enfin d’établir un dossier complet qui aidera le Gouvernement congolais à réclamer le dédommagement des victimes de cette crise environnementale auprès de la société minière angolaise à l’origine de cette pollution des rivières Tshikapa et Kasaï. Pour toute ces étapes, l’expert environnement Alain Botoko, coordonnateur de l’Ong ESSF, recommande la présence des autorités concernées, des représentants de l’État angolais et de la société à l’origine de la pollution pour la fiabilité et le crédit.
La solidarité internationale dans de telles catastrophes est aussi très recommandée, souligne-t-il.
Lepetit Baende
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