La forêt congolaise est sujette à une déforestation et une dégradation, dont le taux est estimé entre 0,2 et 0,3 % par an. Malgré ce faible taux actuel, les menaces qui pèsent sur la forêt congolaise sont importantes et les risques de déforestation dans le futur sont très élevés.
Voilà pourquoi, l’État congolais s’est engagé dans le nouveau mécanisme international de Réduction de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+). Et suite à la mise en œuvre du Projet de promotion des droits à un accès équitable des plus pauvres aux ressources et aux moyens d’existence durables en République démocratique du Congo (CIVSAM), le gouvernement congolais est appelé à élaborer un Plan de soutien aux communautés locales et peuples autochtones dans le cadre de la REDD+.
En effet, la zone géographique de ce projet CIVSAM (provinces de Maï-Ndombe et de l’Équateur), fait partie des zones d’enjeux REDD+ prioritaires de la RDC. Et dans ces provinces, les conflits liés à l’accès des communautés locales aux ressources naturelles sont courants avec les sociétés d’exploitation forestière.
Le projet souligne que l’incohérence des politiques liée aux superpositions des lois forestière, agricole, foncière et minière, entraîne aussi des conflits d’une part entre les communautés locales, les pygmées et les sociétés d’exploitation des ressources naturelles dans la zone d’intervention ; et d’autre part, entre les communautés locales et les peuples autochtones (pygmées).
Pour y remédier, le projet CIVSAM préconise l’approche de gestion des conflits, en procédant par le dialogue pour prévenir et gérer ces conflits. Il y a donc nécessité de procéder par une gestion efficace des conflits entre les utilisateurs des ressources naturelles, notamment par l’accès équitable à la terre et à la forêt, en l’absence de l’application des politiques pour réguler cet accès. Le compromis par la négociation entre les parties prenantes est encouragé à travers le dialogue.
L’environnement est pris en compte dans la mise en œuvre des activités de ce projet CIVSAM. Avec notamment la formation des bénéficiaires sur les pratiques agricoles durables ; la sensibilisation sur la lutte contre la déforestation avec les coupes illégales de bois, et l’agriculture itinérante sur brulis qui contribuent à l’augmentation des gaz à effet d serre, et partant au réchauffement climatique.
Aussi, les activités de ce projet sont respectueuses de l’environnement, car des sensibilisations sont faites pour éviter l’agriculture itinérante sur brulis et la déforestation. Ces activités contribuent à l’émission des gaz à effet de serre qui sont responsables de réchauffement climatique.
Pour une durée de quatre ans et avec un coût total de 280.000 dollars américains en raison de 70.000 dollars américains par an, le projet CIVSAM est mis en œuvre par l’Ong de la Société civile congolaise CENADEP (Centre national d’appui au développement et à la participation populaire) avec l’appui financier de l’Ong internationale DIAKONIA. Ce, dans l’objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des groupes vulnérables (femmes, jeunes et pygmées et bantous).
Spécifiquement, ce projet vise à renforcer les droits sociaux et économiques des femmes, des jeunes et des pygmées dans les provinces de Maï-Ndombe et de l’Equateur, en vue d’améliorer leurs revenus et leur accès aux ressources naturelles. Les zones d’intervention de ce projet sont les territoires d’Inongo (province de Maï-Ndombe) et d’Ingende (province de l’Equateur), choisis à cause de la pauvreté extrême des populations.
Bokulaka Baende
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