L’organisation Greenpeace Afrique a écrit au Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de l’Union Africaine, M. Josefa Leonel Correia Sacko, pour demander une discussion urgente sur les conséquences que peut engendrer sur tout le continent africain la levée du moratoire sur les forêts de la République démocratique du Congo instauré depuis 2002.
Pour la Directrice des programmes de Greenpeace Afrique, Melita Steele, même si la décision de lever ou pas le moratoire appartient à l’Etat congolais, les conséquences d’une telle décision seront subies partout en Afrique subsaharienne.
« Décider de protéger ou de détruire la forêt tropicale peut relever de la souveraineté de la RDC, mais les conséquences de ses actions se feront sentir partout, de Nairobi à Dakar, de Pretoria à Abjua », écrit Mme Steele au nom de Greenpeace Afrique.
Au-delà des implications directes pour les Congolais et les autres peuples africains, la décision de lever le moratoire contredit les engagements pris par le président de la République, Félix Tshisekedi, lors du sommet des dirigeants sur le climat en avril dernier à l’initiative du président Joe Biden, de protéger la forêt et d’augmenter le couvert forestier de 8%. Cela sape également l’Agenda 2063 de l’Union africaine et son Cadre de gestion durable des forêts (SFMF), qui prévoit que « l’Afrique connaîtra zéro déforestation et dégradation des forêts et que ses forêts seront protégées, gérées de manière durable et restaurées grâce à des efforts collaboratifs, intersectoriels et transformateurs pour assurer la prospérité, la sécurité alimentaire et la résilience de sa population”, insiste Greenpeace Afrique.
Pour rappel, au cours de la onzième réunion du Conseil des ministres qui a eu lieu le vendredi 09 juillet dernier, les membres du Gouvernement de la République avaient entre autres, examiné et adopté le dossier relatif aux 10 mesures urgentes relatives à la gestion durable des ressources naturelles– forêt, proposées par la VPM Eve Bazaïba au regard des enjeux et défis écologiques planétaires de l’heure.
Et Mme Bazaiba avait indiqué que ces mesures sont motivées par le souci d’assainir la gestion du secteur de l’environnement, d’instaurer la bonne gouvernance et de mettre en œuvre la stratégie d’élargissement de l’assiette fiscale. Mais aussi, d’améliorer la gouvernance environnementale en RD Congo et de mettre le pays au même diapason que ses pairs, au regard du contexte global dominé par le changement climatique et les enjeux politiques, économiques et financiers qui en découlent.
Le Vice-Premier ministre en charge de l'intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a procéd
Le Monkeypox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui a récemment attiré l'attention en raison de plusieurs cas
En République démocratique du Congo, le Président de la République Félix Tshisekedi a promulgué le 14 novembre dernier la loi p
La justice belge a condamné trois personnes à des peines allant jusqu’à 8 mois de prison ferme et à une amende allant jusqu’à 8 000€ pour avoir imp