Le développement agricole en République démocratique du Congo est confronté aux problèmes qui freinent le dynamisme de l’économie rurale. Parmi lesquels, il y a la faible productivité des systèmes agricoles traditionnels de subsistance marqués par la pratique de l’agriculture itinérante sur brulis ; l’utilisation des semences locales en dégénérescence ; des techniques agricoles rudimentaires et leur forte vulnérabilité aux changements climatiques…
Voilà pourquoi, un nouveau programme du Gouvernement congolais placé sous encrage institutionnel du Ministère du Développement rural, le PROADER, se fixe comme objectif de promouvoir une économie rurale dynamique et prospère à travers l’amélioration des services socio-économiques agricoles et ruraux, la diversification et la valorisation de la production agricole. À savoir que ce Projet d’appui au développement intégré de l’économie rurale (PROADER), bénéficie donc du financement de la Banque africaine de développement (BAD).
Ainsi, la solution technique retenue et les alternatives étudiées dans le cadre de ce projet PROADER pour faire face aux problèmes de développement agricole en RDC, figure également la promotion de l’agroforesterie communautaire. D’autant plus que différents modèles agroforestiers ont déjà été testés dans beaucoup de pays africains avec des résultats positifs et des essais ont été aussi conduits en RDC avec succès.
Par rapport à cela, le modèle du système agroforestier qui sera promu par le projet PROADER est basé sur l’association entre la production vivrière (manioc et maïs, plus légumineuses -haricots et soja), les arbres fruitiers et la production de charbon de bois avec l’Acacia auriculiformis comme espèce phare pour la fertilisation des sols. Le modèle retenu est basé sur la réussite du projet Agroforesterie de Mampu mis en œuvre sur financement de la Commission européenne sur 8.000 hectares au Plateau de Bateke dans la commune urbano-rurale de Maluku à l’Est de la ville-province de Kinshasa.
En effet, cette agroforesterie promu par le projet PROADER visera entre autres, l’augmentation de la production et du rendement du manioc de 9 tonnes par ha à 15 t/ha sur au moins 10.000 ha, avec un coût de production réduit d’environ 30% ; l’augmentation de la production et du rendement de maïs de 1,5 t/ha à 3 t/ha sur au moins 5000 ha, avec un coût de production réduit d’environ 25%; et l’augmentation des revenus des fermiers par au moins 20%.
Signalons que le PROADER interviendra dans sept provinces qui constituent sa zone d’intervention, à savoir : Kongo Central, Kwango, Kwilu, Maindombe, Kasaï, Kasaï Occidental et Kasaï Oriental. C’est une zone qui dispose d’énormes potentialités de production agropastorale et halieutique. D’ailleurs, elle constitue la principale source d’approvisionnement en denrées alimentaires de base des grandes villes du pays (Kinshasa, Lubumbashi, Mbuji-Mayi, Kananga, Kikwit et Matadi).
Bokulaka Baende
Le Vice-Premier ministre en charge de l'intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a procéd
Le Monkeypox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui a récemment attiré l'attention en raison de plusieurs cas
En République démocratique du Congo, le Président de la République Félix Tshisekedi a promulgué le 14 novembre dernier la loi p
La justice belge a condamné trois personnes à des peines allant jusqu’à 8 mois de prison ferme et à une amende allant jusqu’à 8 000€ pour avoir imp