Dans son discours sur l’état de la Nation prononcé ce lundi 13 décembre 2021 au Palais du peuple devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, le Président de la République Félix Tshisekedi, s’est réjoui également de l’intérêt suscité pour la RD Congo lors de la 26ème Conférence des parties (COP26) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), tenue du 31 octobre au 12 novembre 2021 dans la ville de Glasgow en Ecosse (Royaume-Uni). Ce qui a permis donc au pays d’obtenir d’importants résultats.
Parmi lesquels, il cite la signature de la déclaration politique relative au second partenariat RDC – CAFI (Initiative pour les forêts de l’Afrique centrale), pour un montant de 500 millions USD ; et l’appui financier de 1,5 milliard USD pour la protection des forêts et tourbières du Bassin du Congo, activable à partir de l’année 2022.
Dans la même optique, le Chef de l’État congolais annonce également que des accords et partenariats bilatéraux portant sur des financements importants sont en cours de négociation avec des États et divers partenaires techniques et financiers dans les secteurs de l’agriculture résiliente, pour lutter contre la déforestation, améliorer les infrastructures et assurer le développement des peuples autochtones.
« Pour un meilleur suivi de ce dossier stratégique, j’ai instruit le Gouvernement à accorder le bénéfice de l’urgence, tant au processus de formalisation qu’à la mise en œuvre de ces partenariats. J’ai également demandé au Gouvernement de s’assurer de manière permanente, que le positionnement de la République démocratique du Congo comme « pays-solution » à la crise climatique soit maintenu et consolidé, aussi bien dans le cadre du suivi des recommandations de la COP26, que dans celui des préparatifs de la COP27 prévue en Égypte », a déclaré le Président Tshisekedi.
Le cap mis uniquement vers des actions à impacts concrets
À cette occasion de la 26ème conférence sur les changements climatiques, il dit avoir porté hautement l’ambition de la République démocratique du Congo à assumer son leadership naturel comme « Pays solution » face aux défis climatiques actuels, en raison des ressources naturelles exceptionnelles dont elle regorge.
« J’ai eu à rappeler qu’avec environ 52% des ressources en eau douce représentant 10% de celles du monde, en plus de ses forêts et de sa biodiversité, notre pays s’est résolument inscrit, au cours de ces assises, dans une perspective de matérialisation effective de son agenda », a souligné le Chef de l’État congolais.
Et d’ajouter :
« L’objectif n’était pas de vanter, une fois de plus, les potentialités naturelles de notre pays, mais plutôt de mettre le cap uniquement vers des actions à impacts concrets sur la vie des populations. A cet effet, j’ai clairement indiqué qu’il est impératif de concilier la conservation de nos forêts et de nos tourbières pour juguler la crise climatique, avec notre engagement à combattre la pauvreté, qui est l’une des causes majeures de la déforestation en Afrique ».
En effet, poursuit le premier des Congolais, « avant d’interdire aux Congolais vivant à Monkoto ou à Epulu, pour ne citer que ces deux agglomérations, de pratiquer l’agriculture itinérante sur brûlis, dans le but de subvenir aux besoins de leurs familles, il est préférable de leur proposer, au préalable, des alternatives durables. Pour y parvenir, j’ai lancé, de manière non équivoque, un appel à l’action, au moyen des partenariats gagnants-gagnants, notamment avec les pays industrialisés, en vue de mobiliser des financements adéquats ».
Felix Tshisekedi estime qu’en somme, la République démocratique du Congo ne fait que réclamer des compensations justes et équitables pour sa contribution avérée à la stabilisation du climat sur l’ensemble de la planète. Il indique que par sa voix, le pays prône la mise en place des prix plus justes des crédits-carbones. Lesquels devraient se situer autour de 100 dollars américains, en lieu et place de 5 dollars pratiqués actuellement, qui sont disproportionnés et dérisoires.
Investir dans la mise en place de projets de développement structurants
Le Président congolais affirme avoir également parlé des forêts du Bassin du Congo dont la RDC détient plus de 60% et qui représentent actuellement le premier poumon de la planète.
« Notre démarche rappelle en urgence qu’en vue de préserver cet acquis naturel, il faut investir dans la mise en place de projets de développement structurants, au bénéfice des populations riveraines depuis longtemps défavorisées. La mobilisation, tous azimuts, obtenue autour de cette urgence constitue une étape cruciale dans la bonne direction », a-t-l déclaré.
Pour lui, la conférence de Glasgow a été aussi une opportunité de mettre en évidence le fait que la RDC regorge des métaux stratégiques, en l’occurrence le cobalt et le lithium, qui sont indispensables à la transition énergétique. A cet effet, dit-il avoir instruit le Gouvernement d’accélérer la création d’une véritable chaîne de valeurs dans ce secteur.
« La tenue du « DRC Africa Business Forum » procède par ailleurs de cette logique. Il s’est agi de promouvoir des investissements nécessaires pour valoriser l’immense mix énergétique de notre pays, constitué notamment de l’hydroélectricité, du solaire et de la biomasse », a soutenu le Président de la République Félix Tshisekedi devant le Congrès.
Bokulaka Baende
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