Le Premier Vice-président du Sénat Eddy Mundela Kanku a représenté la République Démocratique du Congo à l'audition parlementaire aux Nations-Unies du 17 au 18 février 2022 à New-York aux États-Unis d'Amérique. Devant le président de la 76ème session de l'Assemblée des Nations-Unies, celui de l'Union interparlementaire et différentes délégations, le sénateur Eddy Mundela Kanku a axé son intervention sur deux volets.
D'abord, celui relatif au changement climatique où les nations sont appelées à respecter les engagements pour faire primer l'intérêt général face au privé. Le Premier Vice-président du sénat est revenu sur les richesses naturelles de la RDC qui font d'elle pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique, tels que cela a été présenté par le Président de la République à la Cop 26 à Glasgow l'an dernier.
Au regard des potentialités du pays, le représentant de la RDC à l'audition parlementaire a plaidé publiquement pour la création de l'organisation mondiale de l'environnement qui aura son siège sur son sol allusion faite à l'intervention de l'ancien Président François Hollande lors du 14ème sommet de la francophonie tenue à Kinshasa en 2012.
"C’est ici le lieu de rappeler la nécessité de créer une organisation mondiale de l’environnement dont la RDC, en tant que pays solution, souhaite abriter le siège. Par ailleurs, le Parlement de la RDC fait des propositions suivantes au regard des questions soumises dans le cadre des présente assises : Premièrement, en ce qui concerne les reformes institutionnelle à mener, le parlement congolais propose de réfléchir sur l’adoption des politiques publiques privilégiant les investissements dans les énergies renouvelables" a déclaré Eddy Mundela Kanku dans son discours.
Et de poursuivre :
"Deuxièmement, relativement à la question concernant l’emprise des intérêts privés sur l’intérêt général, il y a lieu de réfléchir sur deux pistes. La première consiste à renforcer la régulation dans le secteur en mettant l’accent sur la sanction et le contrôle sur des questions liées au changement climatique. La deuxième portera sur la sensibilisation de tous les acteurs, en ce compris les opérateurs privés, sur la nécessité pour la planète à réduire drastiquement les gaz à effet de serre; Troisièmement, la question de la protection de l’environnement impose que la femme soit associée à tous les niveaux de négociations intégrant cette thématique. Cette participation de la femme ne peut être efficace que si celle-ci est formée et informée suffisamment sur les enjeux de cette question".
S'agissant du deuxième volet de son intervention axé sur l'égalité des sexes dans le processus décisionnels, la deuxième personnalité de la chambre haute du parlement est revenu sur les avancées significatives enregistrées sur la participation de la femme dans les postes décisionnels.
"Au niveau du gouvernement, nous avons 23% des femmes, parmi lesquelles une Vice-Premier Ministre et deux ministres d’État ;Au niveau du Sénat, où je siège, nous sommes passés de 5% des femmes à la législature précédente, à 25% actuellement, avec trois femmes sur sept membres du Bureau, et trois femmes qui président trois des huit commissions permanentes du Sénat ; A l’assemblée nationale, c’est une femme qui a dirigé le Bureau les deux premières années de cette législature. On compte également des femmes dans tous les Bureaux des institutions d’appui à la démocratie, ainsi qu’à diverses responsabilités au sein de la magistrature. A ce jour, la Banque centrale du Congo, ainsi l’administration de la douane sont dirigées par des femmes. On les retrouve également à la tête des plusieurs missions diplomatiques de la RDC à travers le monde", a détaillé Eddy Mundela Kanku.
La démarche de Eddy Mundela Kanku est conforme à ses prérogatives de Premier Vice-président du Sénat. D'après l'article 33 du règlement intérieur, le Premier Vice-président est chargé des
questions législatives, des relations avec la Cour constitutionnelle, les Institutions d’appui à la démocratie, les Groupes politiques et les Groupes provinciaux. Il est également chargé des relations extérieures et interparlementaires.
Clément Muamba
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