« Trop c'est trop ! Basoko n'est pas à vendre. Nous demandons le départ des Chinois dans nos milieux, car ils ne font rien. Nous perdons nos richesses du sol et sous-sols sans intérêt. On détruit nos forêts et rivières, là où nous cultivons les champs et faisons la pêche pour nourrir et scolariser nos enfants », ont fustigé vendredi 11 mars courant des manifestants qui ont marché dans le territoire de Basoko, situé à 285 km de la ville de Kisangani en aval du fleuve Congo, dans la province de la Tshopo (démembrée de l’ex province orientale).
C’était pour exiger la révision du cahier des charges dûment signé par trois groupements (Monduka-Opandu, Mohonge et Winawina) dans la chefferie de Yaliwasa depuis 2017 par la société Forestière pour le Développement du Congo (FODECO). Aussi, les manifestants réclament-ils le déguerpissement de la société Xiang Jiang Mining dans leurs terroirs. Puisque, selon eux, cette entreprise chinoise exploite illicitement les minerais sur la rivière Aruwimi dans le secteur de Bangelema Mongandjo par ses dragues robots.
Dans cette marée humaine, l’on pouvait reconnaître des leaders de la Société civile et autochtones des secteurs et chefferies concernés par l'exploitation abusive de bois et minerais. À l’issue de cette marche, le président de la société civile forces vives de Basoko, M. Simon Malongola, a remis le mémorandum aux autorités territoriales, après l’avoir lu.
Dans son document, il dénonce l'exploitation abusive et illégale observé par ces deux sociétés chinoises dans ce territoire de Basoko. Également, manifeste-t-il la colère des manifestants qui fustigent une exploitation méchante de ceux qui saccagent le patrimoine du territoire avec des conséquences incommensurables dont la carence des chenilles, de poissons et des animaux sur les zones affectées par l'exploitation, sans exclure la pollution. Les effets dévastateurs sont également indexés dans ce mémorandum de la société civile locale, avec des phénomènes climatiques, comme des inondations dues aux pluies torrentielles.
M. Simon Malongola rappelle aussi que pas plus tard que le mardi 8 mars 2022, alors que l’humanité célébrait la femme, le territoire de Basoko a enregistré 3 morts à la suite de la pluie torrentielle. « La pluie torrentielle du mardi dernier a causé 3 morts et plusieurs familles sont sans abris aux villages environnants dans ce territoire situé à 285km de Kisangani en aval du fleuve Congo. Il s'agit d'une femme avec son enfant de moins de 10 ans, qui ont trouvés la mort par une branche d'arbre à Basali, chef-lieu de la chefferie des Wahanga à 62km de Basoko-centre, et un homme par le même fait au village Yaofa (12km) de Basoko, secteur des Bomenge. De l'autre côté, des maisons et églises sont emportées par le vent à Basoko-centre, Liambe, Lileko, Lokutu, Lokumete, Yalemba, Yaofa, Bumane pour ne citer que ça », a-t-il déclaré.
Lepetit Baende
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