Dans son discours d’ouverture solennelle, ce mardi, de la session parlementaire ordinaire de mars 2022, le président de l’Assemblée nationale a également fait un survol rapide du contexte dans lequel s’ouvre aujourd’hui cette session en République démocratique du Congo, dans les domaines politique, sécuritaire, économique, social et environnemental. Et sur le plan environnemental, Christophe Mboso a estimé que le Parlement congolais devra, dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles, agir afin de pousser les institutions de la République à plus d’initiatives en vue de prendre des mesures idoines face aux effets du réchauffement de la planète.
Puisque, a-t-il rappelé, c’est dans le but de sensibiliser les parlementaires sur ce sujet brulant que l’Union interparlementaire, à l’occasion de la 144ème session de son assemblée prévue du 20 au 24 mars courant en Indonésie, a retenu comme thème du débat général : « Mobiliser les parlements pour agir face aux changements climatiques ».
Auparavant, le speaker de la chambre basse du Parlement de la RDC a signifié devant l’auguste assemblée que :
« cette session s’ouvre au lendemain de la publication, le 28 février 2022, du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), consacré au changement climatique : impacts, adaptation et vulnérabilité. Ce rapport montre que le changement climatique dû aux activités humaines provoque des perturbations dangereuses et généralisées des écosystèmes et affecte la vie de milliards des personnes dans le monde, malgré les efforts déployés pour réduire les risques. Ce rapport alerte sur le fait que le monde sera, au cours de deux prochaines décennies, confronté à de multiples aléas climatiques avec un réchauffement planétaire de 1,5 degrés Celcius. Il avertit que le dépassement, même temporaire, d’un tel niveau de réchauffement entrainera des conséquences supplémentaires dont certaines seront irréversibles. Il lance un avertissement sérieux sur les conséquences de l’inaction ».
Plus loin dans son discours, Christophe Mboso a indiqué que selon les dernières analyses, beaucoup de personnes en RDC sont en situation d’insécurité alimentaire à cause, entre autres, des déplacements massifs des populations à la suite de l’éruption, en mai 2020, du Volcan Nyiragongo. Voilà pourquoi, parmi ses recommandations face à cette situation, le premier des députés nationaux exhorte également le Gouvernement de la République à mettre en œuvre les mesures d’atténuation des effets des changements climatiques ou d’adaptation à leurs effets.
Ce, conformément aux engagements pris par la RDC dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat.
Bokulaka Baende
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