Participant au nom de la République démocratique du Congo à la 66ème session de la commission de la condition de la femme aux Nations Unies, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mme Gisèle Ndaya, a soutenu que les priorités du gouvernement de son pays dans le cadre de la réalisation des douze domaines critiques du programme d’action de Beijing, se sont orientées vers les 5 axes principaux. Parmi lesquels, elle a cité l’effort pour une société pacifique et inclusive ; conservation, la protection et la réhabilitation de l’environnement.
Poursuivant son speech, elle a expliqué que la mondialisation a ajouté de nouvelles dimensions aux domaines, créant de nouveaux défis. Au nombre de ces différents défis, elle a également relevé le changement climatique, qui n’allège pas non plus le lourd fardeau des femmes et des enfants, couches les plus vulnérables des sociétés actuelles.
« C’est dans cet esprit que la République démocratique du Congo compte prendre part active aux travaux de cette 66ème session de la Commission de la condition de la femme, en se fondant sur sa dotation exceptionnelle en ressources naturelles, forestières, hydrauliques, et en minerais stratégiques à la transition écologique. Le gouvernement de mon pays se dispose à jouer pleinement son rôle de « Pays solution » à la crise climatique », a-t-elle déclaré aux Nations Unies.
Mme Gisèle Ndaya poursuit en indiquant pour ce faire que le gouvernement congolais s’est engagé depuis 2009 dans les mécanismes de réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forets, y compris la conservation, la gestion durable de forêt, et le renforcement des puits de carbone « REDD+ ». Elle a insisté qu’avec l’appui de ses partenaires, en 2012, le pays a validé la Stratégie-cadre national REDD+, déclinée dans un Plan d’action d’investissement validé en 2013, et mis à jour en décembre 2015.
« Le pays a initié plusieurs projets dans le domaine de l’adaptation, dans le cadre du Plan National d’Adaptation (PANA, en sigle). Le pays a soumis à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) sa Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN), devenue Contribution déterminée au niveau national (CDN), après ratification de l’Accord de Paris. Le pays a élaboré la Stratégie nationale de l’intégration du genre dans les politiques et programmes de lutte contre le changement climatique. Ainsi la vision consistant à réduire les émissions d’effets de serre de 17%, à l’horizon 2030, en mettant l’accent sur les priorités d’atténuation et d’adaptation », a-t-elle affirmé.
La ministre du Genre Gisèle Ndaya a enfin formulé le vœu que les conclusions concertées de cette 66ème session de la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies établisse les conditions de partenariat équitable pour que les dotations factorielles de la Rd Congo puissent participer à la solution de la crise climatique.
Bokulaka Baende
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