« Une seule terre », c’est tout simplement le thème international qui a été retenu pour la célébration, le dimanche 05 juin courant à Stockholm en Suède, du cinquantième anniversaire de la Journée mondiale de l’environnement (JME). Occasion pour la Société civile environnementale de la République démocratique du Congo (SOCIEV-RDC), de rendre publique une déclaration relative à cette journée, signée par son coordonnateur national, M. Patrick Bourgeois Bakwa.
Selon laquelle, le thème « une seule terre » aujourd’hui veut aussi dire des infrastructures adéquates « qui répondent aux normes environnementales ». Elle insiste même que l’État congolais devrait avoir honte de ne pas prévenir des catastrophes naturelles courantes dans l’ensemble du pays suite à une mauvaise urbanisation, à des constructions anarchiques, au vu et au su des autorités, tout comme la spoliation des aires protégées et espaces verts. Ceux-ci, souligne la SOCIEV-RDC, constituent des dégâts environnementaux « qui ternissent l’image de ce pays continent qui regorge néanmoins plusieurs atouts écologiques ».
« Il est inadmissible de réaliser que les questions d’études d’impact environnement et social restent pour le moins reléguées au second plan (en RDC). Alors que dans le secteur minier comme celui de l’eau, on connaît d’innombrables soucis qui peuvent bien préjudicier les générations futures, prenant simplement la lancinante question sur le transfèrement des eaux de la rivière Oubangui (RDC) vers le lac Tchad. Nous disons que les politiques congolais, au lieu de se disputer éternellement les oripeaux du pouvoir, devraient s’intéresser à la question climatique. Un débat écologique ouvert devrait être initié à tous les niveaux et soutenu par les autorités congolaises si celles-ci tiennent vraiment à un lendemain écologique meilleur », souligne la SOCIEV dans sa déclaration.
Elle estime que cette 50ème célébration de la Journée mondiale de l’environnement appelle à des réflexions profondes et universelles. Des réflexions, souligne-t-elle, qui invitent la société civile environnementale à exiger des gouvernants plus d’actions concrètes et moins de bavardage.
Pour la SOCIEV-RDC, le slogan « Rdc Pays Solution » doit être véritablement matérialisé. « Il est grand temps d’assainir davantage le secteur forestier, de reconsidérer la question des villes vertes dans un pays qui se veut deuxième voire premier poumon mondial. La RDC, en dépit des efforts fournis, doit concrétiser sa politique environnementale. Il est hors de question de piloter à vue concernant des problématiques de pollution comme on en a vu dernièrement avec la pollution de la rivière Kasaï », a-t-elle indiqué dans sa déclaration.
« Il est inadmissible de réaliser que les questions d’études d’impact environnement et social restent pour le moins reléguées au second plan. Alors que dans le secteur minier comme celui de l’eau, on connaît d’innombrables soucis qui peuvent bien préjudicier les générations futures, prenant simplement la lancinante question sur le transfèrement des eaux de la rivière Oubangui (RDC) vers le lac Tchad. Nous disons que les politiques congolais, au lieu de se disputer éternellement les oripeaux du pouvoir, devraient s’intéresser à la question climatique. Un débat écologique ouvert devrait être initié à tous les niveaux et soutenu par les autorités congolaises si celles-ci tiennent vraiment à un lendemain écologique meilleur », souligne la SOCIEV dans sa déclaration.
Un seul objectif : agir pour le climat
Depuis maintenant 50 ans, l’humanité célèbre le 05 juin de chaque année, la Journée mondiale de l’environnement (JME). La célébration de cette édition 2022 marque également le 50ème anniversaire de la création du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE).
La SOCIEV rappelle aussi que la célébration de la Journée mondiale de l’environnement (JE) de cette année intervient dans un contexte de la signature de la deuxième lettre d’intention (Loi) du CAFI. « Une démarcation certes, mais l’on s’attend à plus de transparence et de crédibilité dans la gestion des fonds alloués à cet effet. Qu’il nous soit permis ici d’insister que ces 500 millions de dollars américains ne doivent pas créer plus de problèmes qu’ils sont censés résoudre », a-t-elle martelé.
Et de conclure : « Aujourd’hui et plus que jamais, « une seule terre » doit inciter à des changements transformateurs dans les politiques et le choix des animateurs verts en vue d’un mode de vie plus vert et durable, restant en harmonie avec la nature. La Société Civile Environnementale de la RDC, SOCIEV-RDC, s’y investira pleinement pour que les communautés concernées en soient les vrais bénéficiaires. « Une seule terre » pour un seul objectif : agir pour le climat. Ensemble, protégeons notre maison commune, la terre ».
Pour rappel, c’est en 1972 que l’Assemblée générale des Nations-Unies a désigné le 5 Juin comme journée mondiale de l’environnement (JME). La première célébration, sous le slogan, « une seule planète terre », a eu lieu en 1974.
« Les années passent vite et la JME est devenue à ce jour, un véritable créneau pluriel d’échanges et de partage d’idées sur les défis environnementaux face à notre planète. Telle une grande plate-forme mondiale, cette célébration facilite la sensibilisation et la prise des décisions innovantes en vue de lutter contre le dérèglement climatique. Des urgences écologiques liées à la pollution marine, au réchauffement climatique, à la consommation durable, à la fragilité ou la détérioration de la biodiversité sur fond de la criminalité faunique. Il faut dire que des millions de personnes y ont joué un rôle, positif ou négatif, et contribué à transformer des habitudes ainsi que des politiques environnementales nationales et internationales », a déclaré la SOCIEV-RDC.
Concernant le thème proposé dans le cadre du cinquantième anniversaire de la Journée mondiale de l’environnement, la SOCIEV rappelle que notre maison commune « la planète » est en danger, elle est menacée et l’humanité est appelée à préserver ses ressources.
Bokulaka Baende
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