À l’issue de la dernière session de son comité de pilotage régional, tenue du mercredi 29 Juin au vendredi 1er juillet dernier à Libreville, capitale du Gabon, le Programme d’appui pour la préservation de la biodiversité et les écosystèmes fragiles d’Afrique centrale (ECOFAC 6) a entre autres relevé des faiblesses au niveau de la sous-région, en ce qui concerne le statut des éco-gardes. Il s’agit essentiellement de la précarité de leurs conditions de vie et de travail ainsi que la non-harmonisation de leur statut au niveau régional.
C’est ainsi que des experts ont suggéré au programme ECOFAC trois recommandations principales à soumettre à la commission de la CEEAC (Communauté économique des États d’Afrique centrale) et les organisations sous-régionales spécialisées. Premièrement, de soumettre d’ici 2023, aux États membres, une note conceptuelle et une feuille de route visant la valorisation économique des aires protégées et l’amélioration des conditions de vie et de travail des éco-gardes et du personnel d’appui à la conservation (PAC).
En deuxième lieu, de définir les critères de convergence des statuts des éco-gardes (statut administratif, mesures de protection et avantages sociaux). Et enfin, de mettre en œuvre une déclaration faite à N’Djamena (Tchad) en 2017, sur l’éco-sécurité, visant la mise en place des unités sous-régionales d’éco-sécurité.
Pour un référentiel régional sur les droits humains
Signalons en outre que, concernant les droits humains, deux principales faiblesses ont été décelées. Des allégations parfois non vérifiables ont été faites par certaines parties prenantes (ONGs activistes) et qui ont gravement entaché la réputation des opérateurs et le financement des activités de conservation et gestion de certaines aires protégées au niveau de la sous-région de l’Afrique centrale. Et l’on note également l’absence d’un mécanisme de prévention et de gestion des plaintes.
Comme recommandation, les experts ont suggéré au programme ECOFAC d’instruire la Commission de la CEEAC et les organisations sous-régionales spécialisées, de définir un référentiel régional sur la conformité des droits humains et prévention des conflits dans tous les programmes de conservation en Afrique centrale. Ce, en y associant les organisations nationales, sous-régionales et internationales compétentes.
Il sied de noter que ECOFAC 6 est un programme financé par l’Union européenne à hauteur de quatre-vingt millions cinq cent mille euros (85.500.000 EUR), dans le cadre du Programme indicatif régional (PIR) pour le 11ème Fonds européen de développement (FED). Les pays bénéficiaires de ce programme régional ECOFAC 6 sont : la République du Cameroun, la République du Congo, la République du Gabon, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République démocratique de Sao Tomé et Principe et la République du Tchad.
Bokulaka Baende
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